dimanche 28 décembre 2008

UNE ESPERANCE POUR L'AN 2009



A la lecture de la revue Prier de janvier et février 2009 j'ai été marqué par la lettre adressée à Barack Obama par Mgr Michel Dubost - Evêque d'Evry-Corbeil-Essonnes. Un texte d'espoir pour un homme dont l'élection est une lumière dans un monde marqué par l'intolérance, la guerre, la famine, l'égoïsme, le pouvoir de l'argent, le non-respect de l'Homme et une crise économique qui touche chaque Nation et surtout des millions de femmes et d'hommes qui paient par la perte de leur emploi l'avidité de certains pour une richesse indécente. Sept plaies que notre monde va devoir assumer. Barak Obama porte sur ses épaules l'espoir d'un monde démoralisé. Son échec est toujours possible car il va être confronté à des intérêts financiers et économiques ainsi qu'à des haines séculaires ! En cette veille de cette année nouvelle à Nous de lui apporter la preuve qu'Il n'est pas seul dans la mission qui lui incombe.
Daniel Meindre

PRIERE DE MRG Michel DUBOST adressée à M. Barack OBAMA - Président des Etats-Unis d'Amérique :
Seigneur, je te prie pour Barack Obama,
A l'exemple de saint Thomas More,
Le saint patron des hommes politiques.
Qu'il sache mettre toute son activité
Au service de la personne humaine,
Surtout si elle est faible et pauvre.
Qu'il sache aussi servir la justice
En travaillant loyalement
Avec les institutions nationales
Et internationales, et qu'il arrive à réunir
Dans un élan commun, quelles que soient
Les sources religieuses ou philosophiques
De leurs convictions, ceux qui ont
Le souci du bien de toute l'humanité.
Qu'l sache enfin vivre selon les dons
Qu'apporter la confiance en Toi.
Seigneur, je te prie pour Barack Obama;
Il n'est qu'un homme,
Même s'il a beaucoup de pouvoir.
Il n'est qu'un homme et c'est un frère.

dimanche 21 décembre 2008

UN NOEL DE NICOLAS MARTIN -


Nicolas MARTIN, né en Savoie, probablement à Saint Jean de Maurienne, vers 1498, est l'auteur de nombreuses chansons en patois et le créateur, pour ainsi dire, du Noël comme chant national. Il fut d'abord maître de chapelle à Saint Jean et il composa dès ce moment des Noëls, des cantiques et aussi des chansons "qu'on jugera au vray estre folettes" comme il le dit lui-même dans une épître qu'il adressera plus tard à son éditeur lyonnais. Celles-ci lui firent encourir le blâme de l'évêque et l'obligèrent à s'expatrier. Il vécut quelque temps à Chambéry, puis il se rendit dans le Lyonnais "auprès de quelques chatelains qu'il avait amusés jadis de son gai savoir".
En 1534 il fit imprimer à Lyon ses "Noels et Chansons" qu'il avait composés "tant en vulgaire françoys que savoysien, dict, patoys" et cela parce que
....plusieurs oïant la mélodie
M'ont supplié leur faire la copie
Et m'a fallu l'escrire bien souvent.

Le recueil contient 16 noëls et 17 chansons bergerettes.

Ces Noëls et chansons assurèrent à Nicolas Martin une renommée qui s'étendit bien au-delà de sa province.

Nicolas Martin revint à Saint Jean de Maurienne en 1565 et il y mourut entre 1566 et 1571.

Les Noëls de Nicolas Martin sont d'un genre tout nouveau, dont il fut le créateur. Celui que nous reproduisons, connu sous le nom de JACOTIN donnera une idée de son genre musical, fait d'alternance de rythmes. C'est ainsi que dans ses chansons, il ne cessera de mêler le grave et parfois le mystique et le grivois, parce que la religion et la gaîté demeurèrent toujours ses deux sources d'inspiration.

NOEL DE NICOLAS MARTIN

Jacotin, Jasons,
Gringotin * Fredonnons
Un noe fallot, Un gentil Noël,
Accordin * Accordons
Et chantin * Et chantons
Tuyt quatroz en un flot. Tous quatre ensemble.

Loz chantar prin ey lo diraz Margot * La voix aiguë, la dira Margot
Et la tenour ly pittiot Perotin, Et le ténor, le petit Perrotin,
L'aultaz contrantaz mon compare Janot, La haute-contre, mon compère Jeannot
Per bondonnar, ie bondonneray bin. Quand au bourdon, je bourdonnerai bien.


Dioz Creatour per noz fare suppo * Dieu Créateur, pour nous venir en aide

Fist ordonnancis per noz atroz cretin * Fit ordonner pour nous autres chrétiens
De noz mandar un grand perdon per tot, De nous envoyer un grand pardon pour tout,
Que a aduict Jesus son fion begnin * Que nous apporté Jésus, son bénin fils.

Du ciel sez bas Angos on fet un sault, Du ciel ici-bas des Anges on fait un saut,
Et on chanta grec, françois ou latin : Et l'on chanta grec, français ou latin.
"Gloeriz a dioz seyt, pex en terre et accot; "Gloire soit à Dieu, paix et accord sur terre;
Per la venuaz de Jesus fallotin !" Pour la venue du gentil Jésus !"

Que firon noz aveyr ou y tal mot ? Que fîmes-nous après avoir ouï un tel mot ?
Toz comme cobloz noz miron a chemin, Tout comme des couples nous nous sommes mis en chemin,
Et furon les a do soz et un clot, Et nous fûmes là deux sots et un éclopé,
Tant que teit ply que de noet que de matin. Tant qu'il était plus nuit que matin.

Noz le trouaron asetta sur un plot * Nous trouvâmes là, assis sur un plot
Un viou bon hommoz assuyan un pattin * Un vieux bonhomme essuyant un chiffon
Per loz pupu charfar et tenir chault * Pour réchauffer et tenir au chaud le poupon
Quand de sa mare leysserit lu tetin. Quand il laisserait le sein de sa mère.
Mon compagnon saioz, discret et cault, Mon compagnon sage, discret et prudent,
Apre liaueir denna un agneillin, Après lui avoir donné un agnelin,
Di a Colin : "Prend le ba un escot * Dit à Collin : "Prends là-bas une baguette
Et per dancyer tochiz loz taborin". Et pour danser touche le tambourin".
L'anuz et lo bo ne furon pas si glot * L'âne et le boeuf ne furent pas si gourmands
Qua fara honour à Dioz ne fussian enclin, Que de n'être pas enclins à rendre hommage à Dieu,
Et on leyssiaz de migier un fagot * Ils ont laissé de manger une botte
Per regardar luz petiot enfantin. Pour regarder le petit enfant.
Loz Rey ply saioz que voz ne noz et tot, Les rois, plus sages que vous, que nous et tout,
Lion presenta et denna prou de bin, Lui ont présenté et donné assez de dons,
Don lun estoit Gaspard, l'atroz Melchiot * Dont l'un était Gaspard, l'autre Melchior
Et Baltasard semblable à un mourin. Et Balthasar, semblable à un noir.
Sadevoz quey a parlar per escot ? Quant à nous, savez-vous que dire ?
Ey loz noz fault craindre et amar bin, Il nous faut le craindre et l'aimer bien,
Et son coman fare, ey net pas sot, Et faire son commandement, ce n'est pas sot,
Se noz volin parady a la fin. Si nous voulons le paradis à la fin.
Preyn luz don que du cornu barbot * Prions-le donc que du serpent cornu (le diable)
Et noz deffende noz et nostroz vesin, Il nous défende, nous et nos voisins,
Et quand sera le tot derrier sanglot, Et quand ce sera le tout dernier sanglot,
Comen e bon ey, volliet dyre : "Vin !" Comme il est bon, qu'il veuille dire : "Viens !"
Je dois reconnaître qu'écrire en ce jour cette langue du 16ème siècle demande une attention toute particulière. Ceci permet aussi de relativiser le dogmatisme actuel de certains qui ont du mal à accepter l'évolution de la langue et de l'écriture. Le combat que nous devons mener est celui de la défense et de la présence de la langue française dans le monde.
Par ailleurs si vous le souhaitez découvrez un blog qui présente la ville où je vis et qui publie un récit de Noël sous la Révolution.
QUE NOEL SOIT DANS VOS COEURS ET QUE LES PRIERES QUE JE VOUS PRESENTE ET QUE J'AIME VOUS ACCOMPAGNENT TOUT AU LONG DE L'AN 2009 ET PUISSENT VOUS AIDER DANS LES MOMENTS HEUREUX ET DIFFICILES DE VOTRE VIE.
MERCI A TOUTES CELLES ET A TOUS CEUX QUI M'ONT ENCOURAGE A CONTINUER DANS CETTE VOIE.
Daniel Meindre


samedi 13 décembre 2008

POUR L'EVEIL DES CONSCIENCES


Seigneur, Dieu de l'univers,
Alors que nous réalisons peu à peu
Les menaces qui pèsent sur notre planète,
Nous ne pouvons plus continuer à vivre
Comme si de rien n'était.
Alors nous te prions :
Envoie ton Esprit Saint dans le monde !
Oui, nous prions pour l'éveil des consciences,
La nôtre d'abord, et celle de nos proches,
Celle des politiciens, des économistes, des banquiers,
Celle des actionnaires, des scientifiques,
Celle des chrétiens aussi....,
Fais que nous saisissions enfin, Seigneur,
L'interpellation que représente la crise écologique.
Puissions-nous ainsi retrouver une relation plus juste
Envers la nature que tu as créée et envers Toi.
Oui, puissions-nous enfin accepter de bouger,
De changer notre manière de vivre et de consommer.
Par amour.
A l'occasion de son 30ème anniversaire la revue PRIER qui publie ce texte sur son numéro de décembre 2008 organise du lundi 15 au mardi 16 décembre à Paris un relais de prière "non-stop" pour la Terre.
Pourquoi ?
"D'ordre économique, alimentaire, politique, écologique...les graves difficultés actuelles révèlent une crise de civilisation. Celle-ci requiert une évolution de la société faisant place aux valeurs humaines fondamentales. Spirituels de tous bords, nous avons là une partition à jouer, que ce soit par la force -invisible mais réelle - de notre prière ou par celle de notre action commune"
Si vous lisez cette prière et le texte l'accompagnant n'hésitez pas à le faire connaître à celles et à ceux avec qui vous correspondez !

samedi 6 décembre 2008

UNE CRECHE DE NOEL PROFONDEMENT HUMAINE


Je prendrai dans les yeux d'un ami,

Ce qu'il y a de plus chaud, de plus beau,

Et de plus tendre aussi....

Qu'on ne voit que deux ou trois fois

Durant toute une vie.

Et qui fait que cet ami est notre ami.


Je prendrai un nuage de ma jeunesse

Qui passait rond et blanc par-dessus ma tête,

Et souvent, et qui aux jours de faiblesse

Ressemblait à ma mère;

Et aux jours de colère à un lion

Un beau nuage douillet et rond et confortable.


Je prendrai ce ruisseau, clair et frêle d'avril,

Qui disparaît aux premiers froids,

Qui disparaît tout l'hiver,

Et coule alors, paraît-il,

Sur la table des Noces de Cana.


Je prendrai ma lampe, ma meilleure,

Pas celle qui éclaire, non, celle qui illumine,

Et rend joli, et appelle de loin.


Je prendrai un lit, un grand, le mien,

Et qui sait ce que c'est qu'un homme et son chagrin,

Un grand lit d'être humain.


Je prendrai tout cela,

Et puis je bâtirai, Je bâtirai,

Et j'appellerai les gens qui passeront dans la rue,

Et je leur montrerai

MA CRECHE DE NOEL


JE PRENDRAI (Jacques BREL)

dimanche 30 novembre 2008

COMME UNE SYMPHONIE

Exposition Gina FOUCHER - Juin 2008


DEVANT TOI, SEIGNEUR, JE RECONNAIS LE PRODIGE,
L'ETRE ETONNANT QUE JE SUIS !

C'EST TOI QUI M'AS TISSE DANS LE VENTRE DE MA MERE.
PENDANT NEUF MOIS, TU M'AS BRODE DANS LE SECRET.
TU AS COMPOSE MON CORPS COMME UNE SUBTILE SYMPHONIE,
JOUR ET NUIT, CONCERT NON STOP POUR TOI !

LE PLUS PUISSANT ORDINATEUR N'EGALERA JAMAIS
L'INGENIOSITE DE MON CERVEAU.

TU M'AS DONNE :

DES YEUX POUR ADMIRER LA MER DIAPHANE DES CYCLADES,
LE SOURIRE D'UN ENFANT, DES OREILLES POUR BACH ET POUR LE JAZZ,
POUR LES HOMMES ET LES FEMMES DANS L'EPREUVE.
UNE BOUCHE POUR LA MOUSSARKA ET LE BORDEAUX,
POUR DIRE DU BIEN ET TE BENIR, POUR EMBRASSER,
POUR CHANTER ET CONSOLER, POUR ME TAIRE AUSSI !

DES MAINS POUR DONNER, POUR ACCUEILLIR,
DES DOIGTS POUR CARESSER MON PIANO
ET DESSINER DES NOTES DE MUSIQUE.

DES PIEDS POUR ME TENIR DEBOUT, POUR COURIR, SENTIR LA TERRE.
CHAQUE PAS QUE JE FAIS ME RAPPROCHE DE TOI....
VIENDRAS-TU M'ACCUEILLIR ?
ET PUIS....PARDON POUR TOUTES MES FAUSSES NOTES !

Jo-Akepsimas

dimanche 23 novembre 2008

ENSEMBLE

Si la note disait :
"Ce n'est pas une note qui fait la musique",
Il n'y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait :
"Ce n'est pas un mot qui peut faire une page",
Il n'y aurait pas de livre.
Si la pierre disait :
"Ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur",
Il n'y aurait pas de maison.
Si la goutte d'eau disait :
"Ce n'est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière",
Il n'y aurait pas d'océan.
Si le grain de blé disait :
"Ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ",
Il n'y aurait pas de moisson.
Si l'homme disait :
"Ce n'est pas un geste d'amour qui peut sauver l'humanité",
Il n'y aurait jamais de justice,
Ni de paix, de dignité,
Ni de bonheur sur la terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
Comme l'océan a besoin de chaque goutte d'eau,
Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
L'humanité tout entière a besoin de toi,
La où tu es, tu es unique et donc irremplaçable.

SAGESSE PERSANE

Château de Prague - Photo DM - Septembre 2008
Entre la foi et l'incrédulité,
un souffle,
Entre la certitude et le doute,
un souffle.
Sois joyeux dans ce souffle
présent où tu vis,
Car la vie elle-même est dans
le souffle qui passe
Omar KHAYYAM
Cette roue sur laquelle
Nous tournons
Est pareille à une
Lanterne magique.
Le soleil est la lampe,
Le monde, l'écran,
Nous sommes les images
qui passent.
Omar KHAYYAM

vendredi 14 novembre 2008

PRIERE AU GRAND ESPRIT




O, Grand Esprit

Dont j'entends la voix dans le vent, et dont le souffle donne vie a l'univers entier, écoute moi.

Je suis ton enfant de lumière. J'ai besoin de connaître ton amour.

Permets-moi de marcher en beauté et fait que mes yeux soient toujours émerveillés par le rouge et le violet des couchers de soleil.

Fais que mes mains respectent les choses que tu as faites et que mes oreilles soient attentives à ta voix.

Donne moi la sagesse pour que je puisse comprendre ce que tu nous enseignes.

Permets-moi d'apprendre les leçons que tu caches sous les feuilles et les pierres.

Je demande la force non pas pour dominer mes frères, mais pour combattre mon plus grand ennemi, moi-même.

Fais en sorte que je sois toujours prêt à venir à toi les mains propres et le regard serein.

Pour que quand la vie me laissera, comme le soleil qui baisse à l'horizon, mon âme puisse venir à toi sans remords.


Cette prière superbe provient d'un site remarquable sur la vie des Amérindiens :


dimanche 9 novembre 2008

PRIERE POUR LA PAIX

Fronton de l'Eglise d'HERMILLON - Savoie - Photo DM


Dieu de nos pères, Grand et Miséricordieux,
Seigneur de la paix et de la vie, Père de tous,
Tu as des projets de paix et non d'affliction,
Tu condamnes les guerres et tu abats l'orgueil des violents.

Tu as envoyé ton Fils Jésus pour annoncer la paix à ceux qui sont proches ou loin,
Pour réunir les hommes de chaque race et de chaque origine en une seule famille.

Ecoute le cri unanime de tes fils, la supplication pleine de tristesse de toute l'humanité :

Plus jamais la guerre, aventure sans retour,
Plus jamais la guerre, spirale de deuil et de violence;

Non à cette guerre qui est une menace pour tes créatures dans le ciel, sur la terre et la mer.

En communion avec Marie, la Mère de Jésus, nous te supplions encore :
Parle au cœur des responsables du destin des peuples,
Arrête la logique des représailles et de la vengeance,
Suggère par ton Esprit de nouvelles solutions, des gestes généreux et honorables, Des possibilités de dialogue et de patiente attente, qui soient plus féconds que les rapides décisions de guerre.
Accorde à notre époque des jours de paix.
Plus jamais la guerre.
Amen.
Jean-Paul II

vendredi 31 octobre 2008

VENEZ SUR MA TOMBE


Cimetière Beausoleil - Saint Jean de Maurienne - Savoie - 1er Novembre 2008 - Photo DM




QUAND JE SERAI MORT,

VENEZ SUR MA TOMBE ET VENEZ-Y SOUVENT.

QUOI QUE CE SOIT QUI VOUS ACCABLE,

QUOI QUE CE SOIT QUI VOUS ARRIVE,

VENEZ ME TROUVER

COMME LORSQUE J'ETAIS EN VIE.




AGENOUILLEZ-VOUS, LIBEREZ-VOUS

DE TOUT CE QUI VOUS REND TRISTES.

DITES-MOI TOUT, JE VOUS ECOUTERAI.

TOUTE TRISTESSE S'ENVOLERA DE VOUS....

PARLEZ-MOI, COMME VOUS FAISIEZ,

CAR JE SUIS VIVANT

ET JE LE SERAI POUR TOUJOURS.

Saint Séraphin de Sarov (1759-1833) - Orthodoxe - Mystique russe. (Source Revue Prier - Novembre 2008)

mardi 28 octobre 2008

BIENHEUREUSE EST LA DANSE

Soeur Jona CHINNAPPAN - Soeur Indienne qui vient de Pondichéry et qui réside à Chambéry depuis 2005 - Danse dans la cathédrale de Saint Jean de Maurienne lors de la fête du Pain en août 2006 - Photo DM

BIENHEUREUSE EST LA DANSE
QUI UNIFIE UNE ASSEMBLEE,
QUI DECRIT UN CERCLE SANS FIN,
QUI CHANTE LA FELICITE DE DIEU !
DAVID ET TOUT LE PEUPLE
NE DANSAIENT-ILS PAS DEVANT HAHVE ?
QUI, DE TOUTES LEURS FORCES, ILS CHANTAIENT,
ET LE ROI DANSAIT, SAUTAIT, TOURNOYAIT
AU SON DES CITHARES ET DU COR.

YAHVE MON DIEU, TOUJOURS JE TE LOUERAI.
TU ES POUR MOI UN PROTECTEUR,
TU SAUVES MON CORPS DE LA RUINE.
PROSTERNE CONTRE TERRE
JE FAIS MONTER VERS TOI MA PRIERE.....
JE GARDERAI MES FORCES POUR TOI, SEIGNEUR,
ET J'ACCLAMERAI TON AMOUR LE MATIN ET LE SOIR.

TU M'AS REVETU DE PEAU ET DE CHAIR,
TISSE D'OS ET DE NERFS....
JE SAIS QUE TU PEUX TOUT : TU FONDES LA TERRE,
TU ENFERMES LA MER A SES EXTREMITES.
TU FAIS DES NUAGES SON VETEMENT DE NUEES,
TU ASSIGNES A L'AURORE SON POSTE DE LUMIERE.
JE T'EN CONJURE : SAUVE-MOI DES CHEMINS DE MORT !

samedi 25 octobre 2008

LE TEMPS EST VENU

AVICENNE - Médecin, philosophe et mystique arabo-islamique d'orgine iranienne (980-1037)
Statue située à Grenade (Espagne) - Photo DM - Juin 2007


La prière d’Abdou Diouf pour l’Irak


Ô Dieu, Toi le Tout Miséricordieux,
que nos pensées et nos prières aillent
vers toutes les victimes de la guerre en Irak.
Nul ne peut ignorer les faits intolérables
qui se déroulent dans ce pays : le temps est révolu
où des atrocités pouvaient être perpétrées impunément,
sous prétexte que l’on ne savait pas”.
Nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas !
les images succèdent aux images, les rapports aux rapports,
les déclarations aux déclarations….
Mais croyons-nous encore aux mots que nous prononçons ?
Sommes-nous prêts à faire des sacrifices personnels,
à prendre des mesures courageuses et ambitieuses
pour que les mots de solidarité et de paix
cessent de n’être que des mots ?
Une civilisation qui ne croit plus aux mots qu’elle emploie
n’est-elle pas déjà une civilisation en déclin ?
Nous devons agir vite et fort
au nom de notre communauté de destin !
Car jamais nous n’avons été aussi proches les uns des autres….
Le temps est donc venu de s’unir, dans le respect de la diversité,
afin d’apporter une réponse vraiment collective
aux défis, aux conflits qui pèsent sur le monde et le déchirent.
Oui, des gouvernements aux citoyens,
le temps est venu de parler la langue de l’humanité,
et non plus seulement la langue du marché,
de la volonté de la puissance ou de l’intolérance !
Le temps est venu de pardonner”.
Dieu, ô Toi le Tout Miséricordieux,
chrétiens et musulmans ne partagent-ils pas ces mots ?

Un texte prophétique en ces jours troublés qui s'adresse à toutes les nations du monde.

PERMETTRE A L'AUTRE D'ETRE CE QU'IL EST

Eglise de Saint Nectaire - Puy de Dôme - Juin 2008 - Photo DM
FRERES POUR NOS FRERES
Seigneur, nous avons pris l'habitude
de nous dévouer sans cesse.
Nous sommes les saint-bernard
de ceux que nous côtoyons.
Nous savons les paroles qu'il faut prononcer,
les sourires qu'il faut offrir,
les gestes qu'il faut faire.
Nous sommes les bons serviteurs,
mais nous ne serons jamais
des "serviteurs inutiles"...
Car, sans nous en rendre compte, à cause de nous,
les autres demeurent des "petits"
pendant que nous restons grands.
Ils demeurent indigents
pendant que nous sommes riches.
Et nous serions perdus
s'ils n'avaient plus besoin de nous
.

Aide-nous, Seigneur,
à moins nous dévouer, mais non point à moins aimer.
Aide-nous à faire grandir les autres
tandis que nous diminuerons.
A moins leur donner et à leur demander plus.
A les rendre sauveurs au lieu de les sauver.
Alors, nous serons, Seigneur,
non des bienfaiteurs, non des pères,
mais des frères pour nos frères.

Père Michel Quoist

Il résumait cette prière ainsi : "Je n'ai rien à donner à l'autre , j'ai seulement le devoir de l'ouvrir à sa propre vie, de lui permettre d'être ce qu'il est".

jeudi 23 octobre 2008

PREMIERE DE CORDEE

Hearth and Soud - www.enkiri.com/

Vous avez été ce que nous désirons être.
Vous nous donniez l'espoir d'être meilleur.
Vous aviez dans cette humanité si peu humaine une présence qui nous redonnait l'espoir.
Vous étiez profondément humaine et accessible.
La joie et le bonheur rayonnaient dans vos mains offertes.
Merci Soeur Emmanuelle et fasse que votre présence reste ancrée dans nos coeurs et votre message d'amour toujours aussi vivace.

Daniel Meindre

dimanche 19 octobre 2008

L'HYMNE A LA CHARITE

Le Mont Rose - Photo Stéphane TROCCAZ

J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
Si je n’ai pas la charité,
S’il me manque l’amour,
Je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète,
Avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu,
Et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,
S’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
J’aurais beau me faire brûler vif,
S’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ;
L’amour rend service ;
L’amour ne jalouse pas ;
Il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
Il ne fait rien de malhonnête ;
Il ne cherche pas son intérêt ;
Il ne s’emporte pas ;
Il n’entretient pas de rancune ;
Il ne se réjouit pas de ce qui est mal,

Mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
Il supporte tout, il fait confiance en tout,
Il espère tout, il endure tout.
L’amour ne passera jamais.

dimanche 12 octobre 2008

LE PECHEUR HEUREUX

Ile Rodrigues - Décembre 2000 - Photo DM


Le Pêcheur Heureux


Un pêcheur était assis au bord de la mer , au soleil l'air heureux , le regard perdu vers l'horizon .
Un industriel , vacancier d'un pays du Nord , vint à passer.
S'adressant au pêcheur , il s'étonna de le voir assis là , au milieu de la matinée.
« Pourquoi n'es-tu pas à la pêche ?demanda le touriste.
Parce que j'ai pêché ce qu'il me faut pour la journée , répondit le pêcheur.
Mais si tu continuais à pêcher , tu pourrais vendre ton surplus de poisson et un jour t'acheter deux bateaux , engager des hommes pour t'aider et plus tard devenir riche !
Quel serait l'avantage ? demanda le pêcheur ?
Eh bien ! Tu pourrais avoir assez d'argent pour te retirer et jouir de la vie ! répondit l'industriel

Et que crois tu que je suis en train de faire maintenant ? » demanda le pêcheur au touriste en éclatant de rire de toutes ses dents blanches .

Tiré des paraboles du bonheur - Jean Vernette - Claire Moncelon - Bayard Editions/Centurion

dimanche 5 octobre 2008

PRIERE AUX JEUNES ADRESSEE PAR JEAN PAUL II


Musée Jean Paul II - Cracovie - Pologne - 9 Septembre 2008 - Photo DM


Vous triomphez du mal par le bien
Chaque fois que,par amour pour le Christ
Et en suivant son exemple,
Vous vous libérez de l'esclavage
De ceux qui veulent ''avoir'' plus
Et non ''être'' plus.

Quand vous savez être simples avec dignité,
Dans un monde où le pouvoir se paie
A n'importe quel prix;
Quand vous êtes des coeurs purs
Au milieu de ce qui se juge seulement en termes
De sexe, d'apparence ou d'hypocrisie;
Quand vous construisez la paix
Dans un monde de violence et de guerre;
Quand vous luttez pour la justice
Devant l'exploitation de l'homme par l'homme
Ou d'une nation par une autre;
Quand avec la généreuse miséricorde,
Vous ne recherchez pas la vengeance,
Mais en venez à aimer l'ennemi;
Quand au milieu de la douleur et des difficultés,
Vous ne perdez pas l'espoir et la confiance dans le bien,
Soutenus par le conseil et l'exemple du Christ
Et l'amour de l'homme frère.

Alors vous vous convertissez
En transformateurs efficaces et radicaux du monde
En constructeurs efficaces de la nouvelle civilisation
De l'amour, de la vérité, de la justice
Que le Christ apporte comme message.

samedi 4 octobre 2008

LA PRIERE DE LA CRUCHE

Exposition Issoire (Puy de Dôme) sur l'hygiène au Moyen-Age - Juin 2008 - Photo DM
Seigneur, au cas où tu aurais besoin d’un saint,
Je suis venu pour la place : je ferai très bien l’affaire !

Le monde est rempli de gens parfaits : certains t’offrent
Tant de sacrifices qu’ils les notent sur un carnet,
De peur que tu te trompes en les comptant.

Moi, ça m’ennuie énormément, les sacrifices...
Et ce que je t’ai «donné», Seigneur,
Tu l’as toujours pris sans permission...
Tout ce que j’ai pu faire, c’est ne pas trop rouspéter. (...)

Les gens parfaits ont tant de qualités
Qu’il n’y a plus de place
En leur âme pour autre chose...
Mais, Seigneur, un saint, c’est un vase vide :
Tu le remplis de ta grâce et il déborde de ton amour !

Or, je suis un vase vide... avec un peu de boue au fond.
Pas très propre, certes,
mais tu dois bien avoir quelque céleste poudre à récurer.
Et à quoi servirait l’eau de ton côté,
Sinon à nous laver avant usage ?

Si tu ne veux pas de moi, Seigneur, je n’insisterai pas.
Réfléchis pourtant à ma proposition, elle est sérieuse.
Quand tu iras puiser le vin de ton amour,
Rappelle-toi que tu as quelque part sur la Terre
Une petite cruche à ta disposition.

NE PLEUREZ PAS

Calvaire de Notre Dame de Tronoen - Bretagne - Photo DM
NE PLEUREZ PAS


Ne pleurez pas si vous m'aimez,
Je suis seulement passé
dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions
les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.

Donnez moi le nom
que vous m'avez toujours donné,
Parlez moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel et triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé
comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte,
sans une trace d'ombre.


La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée
simplement parce que je suis hors de votre vue ?


Je vous attends.
Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.

NE TE PRIVE PAS D'ETRE HEUREUX

Abbaye de Daoula - Bretagne Exposition juin 2007 - Photo DM
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver
Grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l'habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d'émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd'hui !


Agis tout de suite!


Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !

HOMMAGE A LA VIE ET A L'HOMME

Pablo Neruda, de son vrai nom Neftali Reyes, naît le 12 juillet 1904 à Parral, Chili, d'un père cheminot et d'une mère institutrice qui mourra quelques mois plus tard.
1905 : installation en Araucanie (Temuco, Ville de pionniers)
1921 : étudiant en français à Santiago du Chili, participe aux manifestations qui opposent les ouvriers à la police.
1923: publie »» Crépusculaire «« à compte d'auteur.
1924: Vingt poèmes d'amour et une Chanson désespérée.
1924-1926: abandonne les études pour se consacrer à la littérature.
1927-1935: début de sa carrière de diplomate (consul à Rangoon,Colombo, Batavia, Singapour, Buenos-Aires, Barcelone, Madrid).
1935 : À Madrid, il habite la "Maison des fleurs" où il se lie d'amitié avec les poètes espagnols, Lorca, Alberti, etc. Il publie "Résidence sur La Terre".-
1936-1937: Guerre d'Espagne, Lorca est assassiné par les Franquistes, Neruda prend partie pour les républicains. Il est relevé de ses fonctions consulaires et part pour Paris où il édite la revue "Les poètes du monde défendent le peuple espagnol", fonde le "groupe hispano-américain d'aide à l'Espagne", publie "L'Espagne au coeur".
1939: suite à la victoire du Front Populaire au Chili, Neruda est envoyé à Paris où il est chargé d'organiser l'immigration au Chili des réfugiés républicains espagnol.
1952: rencontre Matilde , qui lui inspirera entre autres: La centaine d'amour.
1952-1970 : période d'intense activité littéraire. Neruda est maintenant reconnu partout dans le monde comme un des plus grands poètes de son époque.
1970: soutient la campagne de Salvadore Allende, qui le nommera ambassadeur du Chili à Paris.
1971 : Il obtient le Prix Nobel.
1973: putsh militaire de Pinochet au Chili, mort d'Allende, saccage des maisons de Neruda par les putshistes, mort du poète.

Pablo Neruda est un des plus grands poètes de notre temps. Pacifiste engagé, tout a été pour lui thème d'inspiration. La visite de ses différentes maisons : « La Sebastiana » à Valparaiso, celle «d'Isla negra » en bordure du Pacifique et « La Chascona » dans le quartier de Bellavista, sur les hauteurs de Santiago du Chili est un pèlerinage émouvant pour les amoureux de la poésie. Chaque livre, chaque objet semble respirer et témoigner de la présence du poète.

dimanche 31 août 2008

QUI EST Khalil GIBRAN

Biographie Express
Gibran Khalil Gibran naît en 1883 dans la ville aux toits rouges de Bcharré, au sommet de la vallée de la Quadicha qui le fascinera toute sa vie.
Issu d’une famille modeste, il quitte le Liban en 1895 avec sa mère, ses deux sœurs et son demi-frère pour Boston et l’espoir d’une vie meilleure.
De retour à Beyrouth en 1897, il séjourne par la suite deux années à Paris où il poursuit ses études.
Rappelé à Boston, l’année 1903 sera celle de son immense malheur : la perte successive de sa mère chérie, de sa sœur Sultana et de son demi-frère Boutros.
Trouvant refuge dans le travail et la solitude, il tissera néanmoins des liens étroits avec celle qui deviendra sa muse, Mary Haskell.
Gibran Khalil Gibran effectue jusqu’en 1910 plusieurs voyages et œuvre avec acharnement à ses ouvrages littéraires et picturaux.
Car si Le Prophète le rendit auteur incontournable, il n’en est pas moins peintre remarquable, par trop méconnu.
Dès 1905 débute avec La Musique la publication de son œuvre littéraire.
Pourtant, il lui faudra attendre son retour à Boston, en 1910, et surtout son installation, définitive, à New York deux ans plus tard, pour que son nom commence à s’imposer dans les milieux artistiques américains.
Jusqu’en 1931, année de sa mort, il y publiera de nombreux ouvrages dont Le Prophète (1923).

VOS ENFANTS NE SONT PAS VOS ENFANTS


J'étais un....fils unique....puis deux...par le mariage....et quatre avec mes deux filles....et depuis 2007 ....dix avec six petits-enfants !

L'esprit ne semble pas vieillir alors que le corps marque les années....Cette joie intérieure qui nous donne la sensation d'être créateur d'autres vies....pour les temps à venir.

J'ai retrouvé ce texte de Khalil Gibran voici quelques jours.

J'espère simplement être pour mes enfants un peu de cet arc qui est stable.



VOS ENFANTS
NE SONT PAS VOS ENFANTS.

ILS SONT LES FILS ET LES FILLES
DE L'APPEL DE LA VIE A ELLE-MEME.

ILS VIENNENT A TRAVERS VOUS
MAIS NON DE VOUS.

ET BIEN QU'ILS SOIENT AVEC VOUS,
ILS NE VOUS APPARTIENNENT PAS.

VOUS POUVEZ LEUR DONNER VOTRE AMOUR
MAIS NON POINT VOS PENSEES,
CAR ILS ONT LEURS PROPRES PENSEES.

VOUS POUVEZ ACCUEILLIR LEURS CORPS
MAIS PAS LEURS AMES,
CAR LEURS AMES HABITENT LA MAISON DE DEMAIN,
QUE VOUS NE POUVEZ VISITER,
PAS MEME DANS VOS REVES.

VOUS POUVEZ VOUS EFFORCER D'ETRE COMME EUX,
MAIS NE TENTEZ PAS DE LES FAIRE COMME VOUS,
CAR LA VIE NE VA PAS EN ARRIERE,
NI NE S'ATTARDE AVEC HIER.

VOUS ETES LES ARCS PAR QUI VOS ENFANTS,
COMME DES FLECHES VIVANTES SONT PROJETEES.

L'ARCHER VOIT LE BUT SUR LE CHEMIN DE L'INFINI,
ET IL TEND DE SA PUISSANCE POUR QUE SES FLECHES
PUISSENT VOLER VITE ET LOIN.

QUE VOTRE TENSION PAR LA MAIN DE L'ARCHER
SOIT POUR LA JOIE ; CAR DE MEME QU'IL AIME
LA FLECHE QUI VOLE, IL AIME L'ARC QUI EST STABLE.

Khalil GIBRAN*