dimanche 31 juillet 2011

L'ANAGRAMME AU FIL DE L'HISTOIRE

L'Eternité est l'anagramme d'étreinte.
(Henry de Montherland)

"Marie, qui voudrait votre nom retourner
Il trouverait Aimer, aimez-moi donc, Marie"
(Ronsard)

Ministre est l'anagramme d'intérims (que cela est juste !)

"Frère Jacques Clément" , l'assassin d'Henri III est l'anagramme de "C'est l'enfer qui m'a créé"

Et que penser de l'anagramme de "Révolution française" où l'on trouve cette prédiction troublante "Un veto corse la finira".

et de "Napoléon, empereur des Français" on trouve "Un pape serf a sacré le noir démon"

Dans un temps plus actuel que penser des anagrammes suivants :

Arlette Laguillier : "Lutte l'air allègre"

Jean-Paul Belmondo : " une jambe d'Apollon"

François Rabelais : " Alcofribas Nasier" son autre nom d'écrivain.

Paul Verlaine : "Pauvre Lelian"

et du mot le plus long de la langue française :

Anticonstitutionellement

" Et nul mot, ici, n'est tant léonin"

Source : Merveilles et Secrets de la Langue Française - Sélection du Reader'Digest - Edition 2000













samedi 23 juillet 2011

MILLY OU LA TERRE NATALE par ALPHONSE DE LAMARTINE

Le temps s'y prête.....ainsi qu'un souvenir de cette poésie apprise enfant et surtout les deux derniers vers qui sont restés ancrés en moi....envie aussi de partager un temps où les mots étaient images...et leur beauté limpide comme la source qui bruissait comme une musique céleste.

....Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain.

Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour.

Sommets où le soleil brillait avant l'aurore,
Prés où l'ombre du ciel glissait avant la nuit,
Airs champêtres qu'au loin roulait l'écho sonore,
Ruisseau dont le moulin multipliait le bruit.

Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pélerin aimait à voir fumer.
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?.... 

dimanche 10 juillet 2011

LES GRANDS OISEAUX NOIRS

DE LA BRUME NAISSANTE ILS APPARURENT
CES GRANDS OISEAUX NOIRS AU VOL SILENCIEUX
S'ABATTANT SUR CETTE VASTE PLAINE.
DE LEURS FLANCS DES DEMONS NOIRS SURGIRENT
IVRES DE VIOLENCE ET DE HAINE.
ALORS QU'ILS ESPERAIENT DU CIEL VOIR SURGIR
LES AILES DE LA LIBERTE
LES RESISTANTS VECURENT LEUR DERNIER COMBAT.
LES 4000 NE POUVAIENT QUE DONNER LEUR VIE
DANS UNE LUTTE INEGALE ET LA RAGE AU COEUR
ILS OFFRIRENT LEUR EXISTENCE A UNE LIBERTE
QU'ILS ESPERAIENT TANT.
SORT FUNESTE.....TORTURE....DEPORTATION.....EXECUTION SOMMAIRE !
ILS ETAIENT POUR L'ENNEMI DES TERRORISTES !
VILLAGES INCENDIES.....DETRUITS...
POPULATION MASSACREE....
ILS FURENT LES RESISTANTS SUR CETTE FORTERESSE NATURELLE
ET LA FRANCE NE PEUT OUBLIER CES FEMMES ET CES HOMMES
QUI REFUSERENT LA SERVITUDE ET LE DESHONNEUR.
DU VERCORS CHAQUE LIEU EST UN SOUVENIR
CHAQUE ROUTE....CHAQUE COL....UN LIEU DE MEMOIRE.
"LE CHAMOIS DES ALPES BONDIT" ET MEME SI SON ELAN
FUT BRISE PAR LES GRANDS OISEAUX NOIRS
IL DEVINT LE SYMBOLE DE CES MONTAGNARDS QUI DIRENT NON
A LA BARBARIE ET A CES HOMMES QUI RIAIENT EN FUSILLANT,
EN BRULANT ET EN MASSACRANT, SOURDS AUX APPELS DE DETRESSE
DES ENFANTS ENFOUIS SOUS LES DECOMBRES ET DE CES ADOLESCENTS
QUI VECURENT LEUR DERNIER MATIN;

Daniel MEINDRE le 10 juillet 2011.

* "Le Chamois des Alpes bondit" était le message émis afin d'avertir les résistants du Vercors d'être prêts à combattre après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie;

* Vous pouvez voir les photos prises lors de ce voyage organisé par les Anciens du Génie et des Transmissions de Maurienne sur mon blog :

http://histoiredelamaurienneetdelasavoie.blogspot.com/

samedi 2 juillet 2011

UNE COMPTINE QUI A CHARME NOTRE ENFANCE : "Là-haut sur la Montagne"

Là haut sur la montagne l'était un vieux chalet (bis)

Murs blancs, toit de bardeaux, devant la porte un vieux bouleau

Là-haut sur la montagne l'était un vieux chalet

Là-haut sur la montagne croula le vieux chalet (bis)

La neige et les rochers s'étaient unis pour l'arracher

Là-haut sur la montagne croula le vieux chalet

Là-haut sur la montagne, quand Jean vint au chalet (bis)

Pleura de tout son cœur sur les débris de son bonheur

Là-haut sur la montagne, quand Jean vint au chalet

Là-haut sur la montagne, l'est un nouveau chalet (bis)

Car Jean d'un cœur vaillant l'a rebâti, plus beau qu'avant

Là-haut sur la montagne, l'est un nouveau chalet