samedi 29 octobre 2011

CHANSON D'AUTOMNE

LES SANGLOTS LONGS
DES VIOLONS
DE L'AUTOMNE
BLESSENT MON COEUR
D'UNE LANGUEUR
MONOTONE.

TOUT SUFFOCANT
ET BLÊME, QUAND
SONNE L'HEURE,
JE ME SOUVIENS
DES JOURS ANCIENS
ET JE PLEURE;

ET JE M'EN VAIS
AU VENT MAUVAIS
QUI M'EMPORTE
Decà, Delà,
PAREIL A LA
FEUILLE MORTE.

Poèmes Saturniens.
Paul VERLAINE

dimanche 23 octobre 2011

PRIERE DU PAPE JEAN-PAUL II A LA SACRA DE SAINT MICHEL - VALLEE DE SUZE -

"Dieu de bonté et de miséricorde, à travers les siècles,
Tu as suscité dans cette vallée de Suze,
Un peuple qui t'appartienne et Tu as mis dans ses mains
Les semences pour une moisson abondante de vie éternelle.

Multiplie encore les dons de ta grâce
Et veille sur les habitants de ce pays:
Que ceux qui travaillent et se fatiguent
Dans les multiples activités qui assurent leur subsistance,
Maintiennent ouvert leur coeur à l'unique nécessaire;
Que chacun contribue par la ferveur de sa foi et de sa charité
A édifier un monde nouveau, éloigné des divisions et de la haine,
Avec un grand respect pour la vie et la création,
Recherchant avec dynamisme ce qui peut combler
Les coeurs affamés de joie et de paix;
Que la Vallée de Suze reste fidèle à l'héritage reçu
Et maintienne vive sa générosité au service de l'Eglise
A travers de nombreuses vocations sacerdotales et relieuses;
Que l'esprit de ceux qui ont vécu ici, Saint Jean Vincent,
Et les saints moines de cette abbaye,
Continuent à se manifester pour le salut de tous.

Par l'intercession de l'Archange Saint Michel,
Fais descendre en abondance la bénédiction sur cette vallée,
Sur ses villes et ses bourgs, sur les responsables du bien commun,
Sur les familles et sur les communautés, sur les paroisses et les associations,
Sur les enfants et sur les jeunes, sur les malades et sur les infirmes,
Sur les touristes et sur les étrangers,
Afin que tous puissent grandir dans leur dignité d'hommes et de fils de Dieu.

samedi 15 octobre 2011

LE FORGERON

4 Janvier 2003

Je me souviens, il y a longtemps,
En revenant de l'école, jeune garçon;
Quand frappe le Martinet, en chemin faisant,
Attiré par le son de l'enclume et l'art du forgeron.

Avec un petit canal amenant l'eau à la Roue,
Activant sur le mur, toute une batterie de poulies;
Aux courroies multiples entraînant le bruit fou,
A la Forge, de nombreuses tâches réunies.

Le Martinet s'actionnait sur le fer rouge,
Le Père assis sur le siège suspendu;
Manipulant en tous sens la pince qui bouge,
Droite et gauche, avant et arrière, assidu.

Le Forgeron façonne sa pièce à vive allure,
Ne perdant jamais le temps avant la courbure,
"Battons le fer pendant qu'il est encore chaud",
Ce proverbe que l'on emploie à tous les travaux.

Le Taillandier en ce temps là existait encore,
Pour fabriquer les outils à mains, des fermiers;
Sous la Flamme, le Fer en sort, couleur d'or,
Le Fils battait, du Marteau, les bras musclés.

Trempez-la dans l'Huile, trempez-la dans l'Eau,
Et n'oubliez pas le ton et la couleur cerise !
Le métal restera encore un moment très chaud,
Il ne faut pas craindre de mouiller la chemise.

Naît alors un autre proverbe trop connu,
De tout le monde, d'Amérique à Honolulu;
" C'est en Forgeant que l'on devient Forgeron",
Sans apprentissage, point de Maître tâcheron.

Je revois maintenant, dans la petite banlieue artisanale,
La bas, hors du centre de notre petite bourgade:
Mon ami Dominique en train de défrayer les annales,
Préserver la vraie Forge d'antan, partant en escapade.

Ce poème a été dédié par Hubert Dequier à son ami Dominique Bordas, Ferronnier d'Art.

Je le publie sur mon blog en hommage indirect à mon grand-père forgeron au début du 20ème siècle.















dimanche 9 octobre 2011

MOTS D'AMOUR D'UN BEBE EN DEVENIR A L'INTENTION DE SA MAMAN ET DE SON PAPA



C'EST MOI, TON ENFANT, QUI ATTEND AVEC IMPATIENCE L'INSTANT DE TE CONNAITRE;
JE SUIS LA... JUSTE A COTE DE TOI,
ET IL TE SUFFIT DE PLACER TA MAIN SUR LE VENTRE
DE MAMAN
POUR QUE JE RESSENTE DE TOI TA DOUCE CARESSE

ET EN MEME TEMPS,
POUR QUE MAMAN SOIT ENCOURAGEE;
ELLE EST TELLEMENT INQUIETE A PRESENT QUE JE SUIS LA,
C'EST UNE LOURDE RESPONSABILITE DE PORTER UN ENFANT,
ET IL FAUT VRAIMENT ETRE DEUX POUR LE FAIRE.
TOI, TU ES PRES D'ELLE, ET MOI JE SUIS EN ELLE, GRACE A TOI.

JE VIS PRES DE SON COEUR ET JE DEVINE TOUT,
RIEN QU'A L'ENTENDRE BATTRE.
TIENS...QUAND TON PAS RETENTIT DANS L'ESCALIER,
IL BAT PLUS FORT;
QUAND TU RENTRES TARD IL S'INQUIETE
ET IL SE REJOUIT
QUAND TU LA PRENDS POUR T'ENDORMIR...
TU SAIS, PAPA, LA OU JE SUIS ET
BIEN MALGRE MOI, JE SUIS LE TEMOIN DE BIEN DES
CHOSES ET LE CONFIDENT
BIEN INVOLONTAIRE ET IMPUISSANT.
C'EST POURQUOI, PAPA, PRENDS BIEN SOIN DE MAMAN.

CELA N'A L'AIR DE RIEN DE PORTER UN ENFANT,
MAIS JE SUIS EXIGEANT, MOI !
TU M'AS DONNE LE PREMIER SOUFFLE DE VIE,
MAIS MAMAN DOIT CONTINUER A L'ENTRETENIR.
C'EST ELLE QUI M'AIDE A FORMER MON COEUR, MES REINS,
MES POUMONS, MON SANG, ET MON CERVEAU,
ET MA CHAIR QUI VA RECOUVRIR TOUT CELA.
C'EST ELLE AUSSI QUI M'AIDE A L'OBTENIR ;
ET, MALGRE CETTE LOURDE CHARGE,
MAMAN CONTINUE COMME
AVANT A ENTRETENIR LE FOYER QUE BIENTOT
J'HABITERAI AVEC VOUS.

UN ENFANT, C'EST LE PLUS BEAU JOYAU DE LA CREATION
ET LA MERE EN EST L'ECRIN LE PLUS EXTRAORDINAIRE.
OH! JE SAIS, PAPA, COMBIEN TUS ES ATTENTIF  ET
QU'AU FOND DE TOI TU ES PRET
A ME CONNAITRE ET A M’AIDER.
LA, OU JE SUIS DANS CET ECRIN CHAUD ET DOUILLET QUE
TU AS CHOISI POUR MOI, IL M’ARRIVE DE M'ENDORMIR A DES HEURES IRREGULIERES OU ENCORE
D'ETRE DERANGE PAR LA DIGESTION
DE MAMAN, JE NE LUI EN FAIT PAS DE REPROCHES, MAIS,
VOIS-TU, ELLE NE PREND SON REPAS DU SOIR ET ELLE NE
VA SE COUCHER QUE LORSQUE TU ES RENTRE...

JE NE SAIS PAS ENCORE SI JE SUIS UNE PETITE FILLE OU
UN PETIT GARÇON, MAIS CE QUE JE SAIS,
C'EST QU'AVEC VOTRE AIDE,
JE SERAI LE PLUS BEL ENFANT DU MONDE,
ET AUSSI LE PLUS AIMANT
ET QUE JE VOUS CHERIRAI TOUTE MA VIE.

PAPA, IL FAUT QUE JE TE QUITTE, ET POUR QUE TU SOIS TOUT A
FAIT A TON AISE, JE TE PROMETS DE FERMER LES YEUX
DES QUE TU AURAS FINI DE LIRE CE MESSAGE...

OH ! PAPA...
TU VIENS D'EMBRASSER MAMAN...
ELLE A FERME LES YEUX....HEUREUSE ET APAISEE...
BONSOIR PAPA !
BONSOIR MAMAN !