samedi 28 juillet 2012

LES CHUTES D'IGAZU - ARGENTINE - ODE A L'EAU

Quand vous arrivez seul le grondement vous accueille.
Au détour d'un chemin vous les découvrez.
Sensation inoubliable d'un autre monde.
Vous aimeriez posséder mille yeux.
Vous aimeriez les conserver en vous.
Sensation merveilleuse du temps primitif.
Envahi par le tumulte de ces eaux toujours différentes
Vertige ressenti devant tant ces chutes des premiers âges
Vous les quittez....Vous les abandonnez....
Vous savez qu'elles restent à jamais ancrées en vous
Les chutes d'Igazu.



















samedi 21 juillet 2012

SOUVENIRS DE BUENOS AIRES

Quand on ne peut plus voyager heureusement les souvenirs du passé ancrés en nous permettent de revivre ces moments superbes.....
La photo conforte les souvenirs et nous avons envie de les partager.
Si vous le souhaitez je peux pendant cette période d'été vous faire voyager dans un pays-continent qui s'appelle l'Argentine.....l'un des plus beaux voyages que l'on peut faire dans sa vie d'autant plus que lorsqu'on est enfant aller si loin paraîssait impossible.
Première étape : Buenos Aires....






















LIVRE, FIRMAMENT INTERIEUR par Adrienne MONNIER * 1938 *


" Livre, firmament intérieur.
Pays de mémoire, où les Mères
Nous bercent et nous sourient toujours.
Petits livres à la mesure des mains humaines,
Souvent serrés sur le coeur.
Livres sur lesquels penche le front,
Qui donnent au front son poids et sa clarté.
Celui que vous aime et qui vit en votre présence connaît la sérénité;
Il a déjà commerce avec les immortels.
Il sait que tout au long de son chemin terrestre,
Vous ne ferez jamais défaut.
Avant que les livres disparaissent,
L'homme aura disparu".

Adrienne Monnier

samedi 14 juillet 2012

QUAND NOUS CHANTERONS LE TEMPS DES CERISES

Quand nous chanterons, le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur
Quand nous chanterons, le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles,
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendant de corail qu'on cueille en rêvant.

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles!
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au coeur
Une plaie ouverte.
Et Dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur,
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.

     
Né en 1836 à Boulogne-sur-Seine, fils d’un riche meunier, Jean-Baptiste Clément rompt avec ses parents dès l’âge de 14 ans. Dans l’obligation de gagner sa vie il se retrouve garnisseur de cuivre puis commerçant en vins ou encore terrassier au tunnel de Nogent sur Marne.
A l’âge de trente ans, il s’établit sur la Butte Montmartre où il fréquente les salles de rédaction de journaux socialistes dans lesquelles il rédige des articles notamment pour « Le cri du Peuple » de Jules Vallès.
En 1867 il doit se réfugier en Belgique, où il publie la célèbre chanson Le Temps des cerises.
Revenu à Paris, il collabore à divers journaux d’opposition au Second Empire tels que La Réforme de Delescluze et Vermorel.
Condamné pour avoir publié un journal sans cautionnement et pour offenses envers l’Empereur, il est reclus dans la prison de Sainte Pélagie jusqu’ au 4 septembre 1870, jour de l’insurrection républicaine, après la déchéance de Napoléon III vaincu à Sedan.
Orateur écouté des foules, partisan convaincu de la révolution du 4 septembre, militant très actif lors de l’insurrection parisienne du 18 mars 1871 (délégué à la Commune de Paris, il avait succédé à Clémenceau en mai 1871 comme maire de Montmartre), Jean Baptiste Clément dut s’exiler à Londres durant 8 années : condamné à mort par contumace en 1874, amnistié en 1879, il rentrait à Paris l’année suivante.
Épuisé par les combats politiques,il meurt le 23 juin 1903 à Paris, à l’âge de 66 ans.
Lorsqu’il fut inhumé au cimetière du Père Lachaise le 26 février 1903, plusieurs milliers de personnes assistèrent à la cérémonie.

La tombe de Jean Baptiste Clément au Père Lachaise.
 ,

samedi 7 juillet 2012

LA FABLE DU LION, DU CHAT ET DE LA SOURIS - Fable hindoue du IXème siècle


Il était une fois un pauvre chat qui errait dans la campagne à la recherche de nourriture.
Les temps étaient difficiles.
Un lion le prit en pitié et l'invita à se nourrir des restes de ses majestueux repas.
En échange de quoi le matou le débarrasserait de la souris qui lui empoisonnait la vie.
Elle venait rôder dans sa caverne et l'empêchait de dormir en lui mordillant la crinière.
La présence du chat eut l'effet escompté sur la petite gêneuse, qui n'osait plus sortir de son trou.
Le lion pouvait dormir en paix.
Même s'il n'aimait guère partager sa tanière, il reconnaissait l'utilité du chat et n'oubliait pas de le récompenser.
Jusqu'au jour où.....ce dernier commit l'erreur de tuer la souris.
Le lion n'eut alors plus besoin de son matou.
Il le renvoya aussitôt dans sa jungle, où celui-ci mourut de faim.
Morale : "Fais ton travail, mais n'en fais pas trop si tu veux te rendre indispensable".