dimanche 30 juin 2013

VISITE DE L'EGLISE SAINT-PIERRE DE MONTMARTRE

 L’église Saint Pierre, consacrée en 1147 est la plus vieille église de Paris. L’église Saint Pierre est de style gothique. Trois portes de bronze exécutées en 1980 par Tomaso Gismondi représentent les saints Patrons de l’église Saint Pierre.

Les vitraux sont de Max Ingrand., l'autel en cuivre émaillé de Jean-Paul Froidevaux.











 

samedi 22 juin 2013

PELERINAGE A LA BASILIQUE DU SACRE-COEUR DE MONTMARTRE

Ne pas hésiter à visiter le site internet de la Basilique : (Source de l'article ci-dessous)

www.sacre-coeur-montmartre.com/









La vie de prière En 1919, à sa consécration, l'Eglise reçoit le titre de Basilique. Elle n'est pas une paroisse mais un sanctuaire, lieu de pèlerinage où le Cœur du Christ est loué.
Le nom de "Cœur du Christ" a ses racines dans la Bible même où le mot de Cœur désigne le lieu de l'affectivité de la personne, et aussi le siège de ses pensées et de sa volonté. Le Cœur désigne donc la Personne de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme ! Toute la vie d'homme de Jésus-Christ, Fils de Dieu, manifeste l'amour de Dieu pour les hommes et, sur la Croix, le Cœur transpercé par la lance exprime l'infini de cet Amour. De grands théologiens et philosophes comme Saint Albert le Grand, Saint Thomas d'Aquin ont approfondi cette dimension de la foi chrétienne. Puis les Saints mystiques Rhénans au Moyen Age.
Saint Ignace de Loyola composa l'hymne où le mot "Cœur" est remplacé par le mot "âme" et est évoqué dans les "blessures" :
Âme du Christ, sanctifie-moi, Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi, Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi, Ô bon Jésus, exauce-moi,
Dans tes blessures, cache-moi, De l'ennemi, défends-moi,
A ma mort, appelle-moi, Ordonne-moi de venir à toi
Pour qu'avec les Saints, je te loue
Dans les siècles des siècles, ainsi soit-il !

Il y voit une manière de communier à la Passion et à la Résurrection de Jésus-Christ de façon toute particulière.

A partir du 17è siècle, avec Sainte Marguerite-Marie, les spirituels modernes, et l'Ecole Française facilitent la diffusion de la dévotion au Cœur du Christ.

Dès 1885, le Saint-Sacrement exposé à l'adoration des pèlerins, marque de façon caractéristique la vie de prière de la Basilique avant même l'achèvement de sa construction matérielle. Le Cœur du Christ transpercé est le dévoilement de l'Amour de Dieu manifesté pour nous dans la célébration de l'Eucharistie et l'adoration du Saint-Sacrement jour et nuit.

En 1899, le Pape Léon XIII publie l'encyclique sur le Sacré-Coeur et consacre le genre humain au Coeur du Christ.

 Aujourd'hui, la vie de prière de la Basilique est toujours entièrement organisée pour célébrer la présence de Jésus-Christ et l'Amour de Dieu " Celui qui a soif, qu'il vienne à Moi et qu'il boive "

samedi 8 juin 2013

BALLADE POUR PRIER NOTRE DAME par François VILLON

 
 
Ballade pour prier Notre Dame
            
Dame du ciel, régente terrienne,
Emperière des infernaux palus,
Recevez-moi, votre humble chrétienne,
Que comprise soie entre vos élus,
Ce nonobstant qu'oncques rien ne valus.
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse
Sont bien plus grands que ne suis pécheresse,
Sans lesquels biens âme ne peut mérir
N'avoir les cieux. Je n'en suis jangleresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

A votre Fils dites que je suis sienne ;
De lui soient mes péchés abolus ;
Pardonne moi comme à l'Egyptienne,
Ou comme il fit au clerc Theophilus,
Lequel par vous fut quitte et absolus,
Combien qu'il eût au diable fait promesse
Préservez-moi de faire jamais ce,
Vierge portant, sans rompure encourir,
Le sacrement qu'on célèbre à la messe :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Femme je suis pauvrette et ancienne,
Qui riens ne sais ; oncques lettres ne lus.
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint, où sont harpes et luths,
Et un enfer où damnés sont boullus :
L'un me fait peur, l'autre joie et liesse.
La joie avoir me fais, haute Déesse,
A qui pécheurs doivent tous recourir,
Comblés de foi, sans feinte ne paresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Vous portâtes, digne Vierge, princesse,
Iésus régnant qui n'a ni fin ni cesse.
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse,
Laissa les cieux et nous vint secourir,
Offrit à mort sa très chère jeunesse ;
Notre Seigneur tel est, tel le confesse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.
 
François VILLON

samedi 1 juin 2013

PRIERE ET BIOGRAPHIE DE SAINT FRANCOIS D'ASSISE

 

Prière de Saint François d'Assise

 "Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance
. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."
 
 

Saint François d'Assise (1182-1226)

* Eglise catholique de France*
 
La figure du saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être chrétien. Le pape Grégoire IX l'a canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979. Il inspire aussi les non-violents. 
 
François d'Assise est né en 1182. Sa mère voulait l'appeler Jean mais son père, de retour d'un voyage en France lui donna le nom de François. Sa notoriété, de son vivant même, lui fit perdre son nom de famille, « Bernardone ». Il devint François d'Assise, donnant ainsi un renom à la ville de l'Italie centrale qui l'avait vu naître.
Aujourd'hui encore son nom évoque un art de vivre et une manière d'être chrétien. Cet homme a favorisé la renaissance de la vie évangélique dans la dure histoire des hommes.
Son père est commerçant, et François découvre la valeur de l'argent. Il sait l'utiliser plus pour ses propres loisirs que pour répondre aux besoins des pauvres qui mendient.
Un désir de promotion sociale le travaille, il rêve d'être chevalier. Il s'engage dans l'armée mais son rêve tourne court et connaît avec d'autres la condition de prisonnier.

De retour à Assise, il déprime mais il mûrit. Il découvre alors la bonté de Dieu. Ses yeux s'ouvrent et il voit le monde autrement: la société nouvelle qui se voulait libre et égalitaire a aussi ses exclus: les pauvres, les lépreux, les petits...
Dans sa quête de mieux vivre, il fréquente les chapelles en mauvais état. Dans sa prière, il entend le Christ qui lui parle au cœur: « François va, et répare ma maison, qui, tu le vois, tombe en ruine ! » François se fait maçon et répare des églises dans les environs d'Assise.
Nouvelle étape de conversion, il entend l'Evangile dans son radicalisme, il rompt avec sa famille, prend la route, soigne les lépreux et annonce à qui veut l'entendre que « Dieu est Amour ». Séduit par l'Evangile, il y découvre un sens pour sa vie. Il se laisse habiter par cette Parole, simplement, sans concession. En 1209, il se rend à Rome, rencontrer le pape Innocent III pour lui demander d'approuver son désir de vivre selon l'Evangile. Il devient lui-même entraîneur pour nombre d'hommes et de femmes qui découvrent par lui le bonheur de vivre en Dieu et le bienfait de la fraternité.
 
Car François vit une relation fraternelle avec tous, respectueux de chacun, il n'exerce aucun pouvoir sur personne et ne fait pas de différence entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible. Il porte la paix à tous.
Il inspire les amoureux de la nature comme les écologistes mais il donne à penser plus loin par son regard pénétrant sur la création. Il la chante non seulement par sensibilité, mais dans la conviction que toute vie trouve son origine en Dieu.

Il peut inspirer l'action des non violents par son sens de la personne humaine, son respect de l'autre et sa foi dans le dialogue.
Sans le savoir, en réparant des églises, François se préparait à restaurer l'Eglise. Son intuition fondamentale fut de faire confiance à cette institution en ruines. Il crut à son renouveau possible par sa conversion personnelle, dans l'espérance d'une évolution collective. Son rapport à l'Eglise fut un rapport de dialogue mais aussi de conviction, de créativité sans rupture. Exigeant pour lui-même et pour ses frères, il crée une dynamique qui donne un nouveau visage à une Eglise engourdie.
François d'Assise a révélé la force de l'Evangile. Il a donné espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés par son sens de l'humain et sa passion pour le Christ. Il entre dans l'éternité de Dieu le 3 octobre 1226.

Fr. Thierry Gournay