dimanche 15 juin 2014
dimanche 27 avril 2014
LA FRANCE DES CHAPELLES
LA FRANCE DES CHAPELLES
Elles n’ont pas la splendeur des cathédrales
Mais elles ont leur âme propre
Elles ne font pas ombrage aux châteaux-forts
Mais elles sont blotties au pied de leurs remparts
Elles sont modestes et humbles
Mais entourées de fleurs sauvages
Elles se découvrent au coin d’un chemin
Comme une halte bienvenue
Elles veillent sur un village
Protectrices, rassurantes,
Elles s’ouvrent aux pèlerins
Qui épuisés, s’assoient sur un banc vermoulu
Elles voient l’affluence des fidèles
Lors des grandes fêtes religieuses
Elles portent l’histoire de notre beau pays
Et les légendes de ses provinces
Elles sont les fondations de ce qui fait l’âme
Et la richesse de notre nation.
dimanche 20 avril 2014
ESPERANCE EN CETTE JOURNEE PASCALE
La prière des 5 doigts
du Pape François
Il y a vingt ans, Jorge Mario Bergoglio,
évêque de Buenos Aires et actuel Pape François , a écrit une prière qui est
devenue très populaire en Argentine. C’est une prière très simple qui reflète,
en fait, le caractère et le style du Saint-Père. Une prière « à portée de
la main ». Une prière sur les doigts de la main. Une prière universelle
complète et riche.
Le pouce est le doigt le plus proche de vous.
Donc, commencer par prier pour ceux qui vous sont le plus proches. Ils sont les
personnes les plus susceptibles de revenir à nos mémoires. Priez pour les gens
qui nous sont chers est un « doux devoir ».
Ensuite l’index. Priez pour ceux qui enseignent, ceux qui s’occupent de l’éducation et des soins médicaux : pour les enseignants, les professeurs, les médecins et les prêtres [les catéchistes]. Ils ont besoin de soutien et de sagesse afin qu’ils puissent montrer le droit chemin aux autres. Ne les oubliez pas dans vos prières.
Le doigt qui suit est le médium, le plus long. Il nous rappelle nos gouvernants. Priez pour le président, pour les députés, pour les entrepreneurs et pour les administrateurs. Ce sont eux qui dirigent le destin de notre pays et sont chargés de guider l’opinion publique. Ils ont besoin de l’aide de Dieu.
dimanche 6 avril 2014
DIEU DES TEMPS ANCIENS
Dieu des temps anciens
Je suis ce
dieu des temps anciens
Dont les villages se blottissent
Aux flancs des montagnes protectrices
Qui virent tant de barbares parcourir
les vallées.
Je me souviens de chaque comte
Je me souviens de chaque comte
Défendant son pré carré
Quelques arpents de terre
Sur lesquels des serfs usent leur corps penché.
Passage des armées en toutes saisons
Passage des armées en toutes saisons
Sombrant
parfois dans des défilés étroits,
Devenant
statues de glace par le froid ardent
Je les
regarde passer, les abandonnant à leur sort funeste.
Pourquoi désirer
autant d’une vaine gloire
Ayant abandonné pour des conquêtes
Sans suite et emplies de sang
Hurlant après la lune une terrible défaire.
Lune sur les montagnes
Lune sur les montagnes
Lumière sur des ombres effrayantes
J'attends chaque nuit
Mon tribut de ces hommes emplis de folie..
Les torrents grondent, la vallée devient fleuve furieux
Les torrents grondent, la vallée devient fleuve furieux
Crainte devant cette nature
Je suis ce dieu des temps anciens
Régnant sur les montagnes éclairées par la lune.
Daniel
Meindre le 6 Avril 2014
dimanche 16 février 2014
QUE FAIS-TU GRAND-MERE ? par un auteur anonyme
Que fais-tu
grand-mère ?
J’apprends la
patience et l’ennui,
Le goût de l’instant,
la joie de chaque jour,
J’apprends que la
tristesse du cœur est nuage,
Et nuage aussi est le
plaisir …
Que fais-tu grand-mère, assise-là, dehors, toute seule ?
Eh bien, vois-tu,
j’apprends.
J’apprends le petit,
le minuscule, l’infini,
J’apprends les os qui
craquent, le regard qui se détourne.
J’apprends à être
transparente.
A regarder au lieu
d’être regardée.
J’apprends le goût de
l’instant quand mes mains tremblent,
La précipitation du
cœur qui bat trop vite.
J’apprends à marcher
doucement,
A bouger dans les
limites plus étroites qu’avant
Et à y trouver un
espace plus vaste que le ciel.
Comment est-ce que tu
apprends tout cela, grand-mère ?
J’apprends avec les
arbres, et avec les oiseaux.
J’apprends avec les
nuages.
J’apprends à rester
en place et à vivre dans le silence.
J’apprends à regarder
les yeux ouverts et à écouter le vent.
J’apprends la
patience et aussi l’ennui :
J’apprends que la
tristesse du cœur est un nuage,
Et nuage aussi est le
plaisir :
J’apprends à passer
sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
J’apprends à me
réjouir au début du printemps et à la fin de l’automne,
A voir un arc-en-ciel
dans une goutte de pluie
Et une vie entière
dans une gouttelette de soleil qui scintille sur une pierre.
J’apprends que les
chemins se divisent et se perdent,
Que les regrets sont
de petites pierres pointues qui blessent les mains qui les enserrent
Et qu’il est meilleur
que nos mains restent ouvertes …
J’apprends mes erreurs, mes chagrins, mes oublis,
Et toutes les joies
qui se faufilent, poissons d’argent dans la masse de notre vie.
Grand-mère, je ne
comprends pas : pourquoi apprendre tout cela ?
Parce qu’il me faut
apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
A accepter la douleur
de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée.
Par ce qu’avec l’élan
de la vague et le long retrait des marées,
J’apprends à voir du
bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J’apprends qu’il
n’est pas de temps perdu ni de temps gagné,
Mais que l’infini est
là, dans chaque instant … Cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours.
J’apprends qu’il faut
aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
Que leurs yeux se
reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
J’apprends à marcher
sur des sentiers étroits sans peur,
A regarder les
montagnes qui se profitent au loin et que je n’atteindrai pas :
J’apprends les
milliers de pas qui ont marché avant moi sur ces même sentiers.
J’apprends les
vieilles traces et les jeunes nuages.
J’apprends qu’il faut
se tenir prêt à partir quand le vent souffle.
Qu’on avance mieux en
se donnant la main.
Que même un corps
immobile danse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans
fin, est pourtant toujours exactement là.
Et avec tout ça, pour
finir, qu’apprends-tu grand-mère ?
J’apprends, dit la
grand-mère à l’enfant, j’apprends tout simplement à être vieille.
dimanche 29 décembre 2013
PRENDRE ET/OU DONNER par Guy Gilbert - Mes plus belles prières -
PRENDRE ET/OU DONNER
C'est l'histoire d'un homme
Qui était fatigué de pleurer.
Il regarda autour de lui
Et voyant que le bonheur était là,
Il étendit la main pour le prendre.
C'était une fleur.
Il la cueillit.
Mais, à peine dans sa main, elle s'effeuilla.
C'était un rayon de soleil.
Il leva les yeux pour en être éclairé,
Et, derrière un nuage, la lumière s'éteignit.
C'était une guitare.
Il la caressa des doigts.
Elle grinça.
Et ce soir-là, en rentrant,
Cet homme pleura encore.
Le lendemain, il recommença.
Sur le chemin, un enfant gémissait.
Il voulut le consoler,
Prit une fleur et la lui donna.
Et le parfum de cette fleur
L'embauma, lui aussi.
Une pauvre femme grelottait sous ses haillons.
Il la conduisit au soleil,
Et lui aussi s'y réchauffa.
Un groupe de jeunes chantait.
De sa guitare, il les soutint,
Et lui-même fut bercé par la mélodie.
Ce soir-là en rentrant,
Cet homme souriait.
Mes plus belles prières - Guy Gilbert -Editions Philippe Rey - 2008.
dimanche 8 décembre 2013
8 DECEMBRE JOURNEE DES LUMIERES EN HOMMAGE A LA VIERGE MARIE
Regardez l'étoileAuteur : Saint Bernard
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Lorsque vous assaillent les vents des tentations,
lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si vous êtes ballotés sur les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie... Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos coeurs ! Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, ne vous égarez pas. En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir. En pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. |
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