dimanche 30 mai 2010

LA VISITATION D'ANNECY * SAINT FRANCOIS DE SALES * SAINTE JEANNE DE CHANTAL *















































































































La Basilique fut construite entre 1922 et 1930....Elle accueille deux grands saints que sont François de Sales et Jeanne de Chantal.
Dans le choeur, la Mosaîque évoque l'esprit de François de Sales, appelé "Docteur de l'Amour".
Les vitraux relatent la vie de ces deux saints.
Quelques remarques historiques :
François de Sales est né en 1567. Il fut évêque de Genève mais réside à Annecy. Il fonde avec le sénateur Favre, père du grammairien Vaugelas, l'Académie Florimontane. Il meurt à Lyon en 1622 à 55 ans.
Jeanne de Chantal est née à Dijon en 1572. En 8 ans de mariage elle est mère de 6 enfants. Son aîné Celse-Bénigne deviendra le père de Mme de Sévigné. Veuve en 1601 elle rencontre en 1604 François de Sales qui deviendra son guide spirituel. Le 29 mars 1610 elle quitte tout pour venir à Annecy où elle fonde La Visitation avec François de Sales. De 1615 à 1641 elle fonde 87 monastères. Les gens d'Annecy la vénèrent. Anne d'Autriche lui demande de bénir le dauphin, le futur Louis XIV. Elle meurt en 1641. Elle est la patronne de toutes les vocations.

lundi 24 mai 2010

PRIERE D'UN ENFANT A SES PARENTS



Auteur : Enfant-auteur anonyme.

J'aimerais être Félix, notre petit chat,
Pour être comme lui pris dans vos bras
Chaque fois que vous revenez à la maison...

J'aimerais parfois être un baladeur
Pour me sentir écouté par vous deux,
Sans aucune distinction,
N'ayant que mes paroles au bout des oreilles,
Fredonnant l'écho de ma solitude...

J'aimerais être un journal,
Pour que vous preniez le temps à chaque jour
De me demander de mes nouvelles.

J'aimerais être une télévision
Pour ne jamais m'endormir le soir
Sans avoir été, au moins une fois
Regardé avec intérêt...

J'aimerais être une équipe de rugby
Pour toi papa, afin de te voir t'exciter de joie
Après chacune de mes victoires et
Un roman pour toi maman,
Afin que tu puisses lire mes émotions...

A bien y penser j'aimerais être qu'une chose :

Un cadeau inestimable pour vous deux.
Ne m'achetez rien pour ma fête,
Permettez-moi seulement de sentir que

JE SUIS VOTRE ENFANT.

jeudi 13 mai 2010

LE CIEL ET LA TERRE

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Ascension:

Prière au matin de l’Ascension

Auteur : Cardinal Godfried Danneels

Seigneur Jésus,
Quand Tu es monté au ciel,
Les anges disaient aux Onze :
''Ne restez pas là à regarder vers le ciel !''.

Mais quinze jours auparavant,
Près du tombeau, ces mêmes anges
N’avaient-ils pas dit aux femmes :
''Ne regardez pas vers le bas !
Il n’est pas ici.Il est ressuscité'' ?

Les anges seraient-ils capricieux
Qu’ils changent aussi vite d’idée ?
Que faire Seigneur Jésus :
Regarder en bas vers la terre,
Ou en haut, vers le ciel ?

Vers les deux, nous dis-Tu :
''Je suis au ciel,
Regardez donc en haut, vers moi, et priez.
Mais je suis aussi sur terre
Dans tous les pauvres, les petits,
Les malades et les pécheurs.
Il vous reste tant à faire en bas, pour eux
Et pour moi.
Provisoirement du moins''.

Seigneur Jésus,
Fais nous regarder vers le ciel,
Sans oublier la terre,
Et inversement.
Car tout ce que nous faisons sur terre
A ceux qui sont tiens
C’est à toi que nous le faisons.

dimanche 2 mai 2010

PRIERE DU TEMPS DE L'EGYPTE PHARAONIQUE








LE LIVRE DES MORTS DANS L’ÉGYPTE PHARAONIQUE
(extrait de A.Moret, « Au temps des pharaons » éd. Armand Colin Paris 1925)
Le mort pénètre « dans la salle de la double Justice, où l’homme se sépare de ses péchés pour mériter de voir la face des Dieux ».

Au fond, l’Etre-bon, Osiris rédempteur et justicier, attend son fils qui « vient de la terre ».
Une grande balance se dresse au centre, près d’elle Maït, la dame de Vérité et de Justice, se tient debout, prête à peser le cœur du défunt…
Tout autour de la salle sont accroupies à l’orientale, sur leurs talons, quarante-deux divinités drapées dans leurs linceuls ; c’est un jury tiré des quarante-deux provinces de l’Égypte pour juger le défunt.
Celui-ci adresse une humble requête : il vient se justifier des quarante-deux péchés canoniques ; chacun des quarante-deux jurés a compétence pour un de ces crimes et en personnifie le châtiment.

« Salut à vous, maîtres de Justice, salut à toi, dieu grand, maître de Vérité et de Justice… en ce jour où l’on rend ses comptes devant l’Etre-Bon, je vous apporte la Vérité et j’ai détruit pour vous les péchés ».
Suit l’énumération de ces péchés, que le défunt se défend d’avoir commis : cette Confession négative est pour nous comme un code de morale.

Le défunt en fait d’abord un exposé général et impersonnel, puis il se justifie auprès de chacun des juges :

Je n’ai pas fait le mal ;
je n’ai pas commis de violence ;
je n’ai pas volé ;
je n’ai pas fait tuer d’homme traîtreusement ;
je n’ai pas diminué les offrandes (des dieux) ;
je n’ai pas dit de mensonge ;
je n’ai pas fait pleurer ;
je n’ai pas été impur ;
je n’ai pas tué les animaux sacrés ;
je n’ai pas endommagé de terres cultivées ;
je n’ai pas été calomniateur ;
je n’ai pas été colère ;
je n’ai pas été adultère ;
je n’ai pas refusé d’entendre les paroles de vérité ;
je n’ai pas commis de maléfices contre le roi ni contre mon père ;
je n’ai pas souillé l’eau ;
je n’ai pas fait maltraiter l’esclave par son maître ;
je n’ai pas juré (en vain) ;
je n’ai pas faussé le fléau de la balance ;
je n’ai pas enlevé le lait de la bouche des nourrissons ;
je n’ai pas pris au filet les oiseaux des dieux ;
je n’ai pas repoussé l’eau en sa saison ;
je n’ai pas coupé une rigole sur son passage ;
je n’ai pas éteint le feu en son heure ;
je n’ai pas méprisé Dieu en mon cœur.
Je suis pur, je suis pur, je suis pur !

La cause était entendue, car Thot et Anubis avaient interrogé la balance, mettant dans un des plateaux le cœur du mort, dans l’autre l’image de la Vérité ; l’équilibre des deux plateaux attestait la sincérité de la confession.
Thot écrivait sur ses tablettes le résultat de la pesée, et disait à Osiris : « Le défunt a été pesé sur la balance : il n’y a point de faute en lui ; son cœur est selon la vérité, l’aiguille de la balance marque juste, il n’y a pas de doute ».
Osiris rendait un arrêt écrit sur tablettes, comme un document authentique. « Que le défunt sorte victorieux pour aller dans tous les lieux où il lui plaira auprès des esprits et des dieux.
Il ne sera point repoussé par les gardiens des portes de l’Occident ».