Elles n’ont pas la splendeur des cathédrales
Mais elles ont leur âme propre
Elles ne font pas ombrage aux châteaux-forts
Mais elles sont blotties au pied de leurs remparts
Elles sont modestes et humbles
Mais entourées de fleurs sauvages
Elles se découvrent au coin d’un chemin
Comme une halte bienvenue
Elles veillent sur un village
Protectrices, rassurantes,
Elles s’ouvrent aux pèlerins
Qui épuisés, s’assoient sur un banc vermoulu
Elles voient l’affluence des fidèles
Lors des grandes fêtes religieuses
Elles portent l’histoire de notre beau pays
Et les légendes de ses provinces
Elles sont les fondations de ce qui fait l’âme
Et la richesse de notre nation.