dimanche 29 mars 2009

L'ANE ET JESUS


IL ETAIT DANS LA CRECHE, TOUT AU FOND SILENCIEUX,
REGARDANT LE BEBE; IL ETAIT TRES HEUREUX.
QUEL HONNEUR D'ETRE LA ET QUELLE JOIE SURTOUT
DE POUVOIR RECHAUFFER L'ENFANT AUX YEUX SI DOUX.
IL ETAIT LA ENCORE SUR LA ROUTE DE L'EXIL,
MENANT SON DOUX FARDEAU LOIN DU PAYS HOSTILE.
IL MARCHAIT DOUCEMENT POUR BERCER LE PETIT;
IL PORTAIT SUR SON DOS ET JESUS ET MARIE.
IL ETAIT LA BIEN SUR, BROSSE, BIEN ETRILLE,
TOUT HABILLE DE PALMES, COURONNE DE LAURIERS.
AUX PORTES DE LA VILLE, AU TEMPS DU RENOUVEAU,
ATTENDANT LE SEIGNEUR LE BEAU JOUR DES RAMEAUX.
ON NE L'A PAS REVU QUAND AU BOUT DE LA CROIX
SIMON DE CYRENE PROTESTAIT A MI-VOIX.
MAIS SUR LE MONT CALVAIRE, UN ROMAIN ETONNE
REGARDAIT, STUPEFAIT, UN VIEIL ANE PLEURER.
C'EST DEPUIS CE JOUR-LA, RACONTE UN VIEUX BERGER,
QUE LES DOUX YEUX DES ANES SEMBLENT TOUJOURS MOUILLES.

dimanche 22 mars 2009

APPRENDS-MOI JE T'EN PRIE


Attention chien méchant.
Attention travaux.
Attention chute de pierres.
Attention route glissante.
Partout, des appels à l'attention.

Mais où sont les appels à l'attention que nous devons aux autres :
les appels à la délicatesse,
les appels au respect,
les appels au partage ?

Je suis distrait, Seigneur.
Comment pourrais-je les entendre, ces appels,
quand je suis préoccupé par ma santé,
enfermé dans mes rêves,
épuisé par mon travail,
fasciné par la télévision…
Pardon, Seigneur.

Et tes appels, Seigneur, les tiens,
les petits signes que Tu m'adresses
à travers les gens proches ou lointains,
les grands signes que Tu m'adresses,
à travers l'exemple des saints,
à travers les messages de ton Evangile,
à travers les invitations à la prière,
tous ces appels ne rencontrent souventque mon indifférence…
Pardon, Seigneur.

Apprends-moi, je t'en prie,
à être attentif
à toutes les attentes,
à toutes les souffrances,
à toutes les espérances.

Apprends-moi aussi
à déceler tout ce qui est bien
derrière ce qui est mal,
tout ce qui se cherche
derrière tout ce qui semble acquis,
tout ce qui est neuf
derrière tout ce qui est vieux,
tout ce qui bourgeonne
derrière tout ce qui se fane,
tout ce qui vit
derrière tout ce qui meurt.

Montre-moi, Seigneur,
l'enfant sous le vieillard,
la plage sous les pavés,
le soleil sous les nuages,
et toutes les soifs cachées :
la soif de pureté,
la soif de vérité,
la soif d'amour,
la soif de Toi, Seigneur.

Affine mon regard,
réveille ma capacité d'amour,
ouvre grand mon cœur,
aiguise mon attention,
développe mes attentions,
tourne-moi vers les autres,
tourne-moi vers Toi, Seigneur.
Amen.

Auteur inconnu

dimanche 15 mars 2009

ON SE DEMANDE PARFOIS SI LA VIE A UN SENS...ET PUIS ON RENCONTRE DES ETRES QUI DONNENT UN SENS A LA VIE

Salon multi-collections Club Philatélique de St Jean de Maurienne - 29 Mars 2008 - Photo DM

"On ne reçoit pas la sagesse. Il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner." Marcel Proust

"Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien" L'Abbé Pierre

"Surveille tes pensées, car elles deviennent tes mots.

Surveille tes mots, car ils deviennent tes actions

Surveille tes actions , car elles deviennent tes habitudes.

Surveille tes habitudes, car elles deviennent ton caractère.

Surveille ton caractère, car il devient ton destin.

Mais n'oublions surtout pas qu'hier est de l'histoire ancienne, demain est un mystère et aujourd'hui est un cadeau."

Auteur inconnu.

" Regarde le soir comme si le jour y devait mourir

Et le matin comme si toute chose y naissait

Que ta vision soit à chaque instant nouvelle

Le sage est celui qui s'étonne de tout."

André Gide

"Ce ne sont pas les années qui font la vieillesse mais bien l'idée que l'on devient vieux; il y a des hommes qui sont jeunes à 80 ans et d'autres qui sont vieux à 40 ans."

Emile Coué

Chaque coup de colère est un coup de vieux,

Chaque sourire est un coup de jeune.

Proverbe chinois.

dimanche 8 mars 2009

LA TERRE A UNE PEAU ET CETTE PEAU A DES MALADIES; UNE DE CES MALADIES S'APPELLE L'HOMME - Frédérich NIETZSCHE


LA TERRE EST MALADE

La terre est malade, souffre, s’affaiblit : son sang (l’eau) est de plus en plus pollué ; ses poumons, forêts, bois, parcs sont détruits jour après jour dans les campagnes et dans les villes ; sa peau se couvre de ciment et de goudron, de déchets ; l’air qui nous entoure est contaminé ; sa source (la mer) devient un immense tas d’ordures, un dépotoir de plastiques, de produits chimiques et de déchets industriels... ses fils ( enfants, femmes, hommes, animaux et plantes ) nous sommes sacrifiés pour satisfaire la voracité d’êtres possédés par la peur et l’ignorance ; assassins de la vie, esclaves du pouvoir !
Et toi et moi, ta famille, tes amis et tes voisins, que pouvons nous faire ?
Si tu es maîtresse de maison, n’utilise plus de détergents ; il y a des savons qui ne polluent pas les ravins et les rivières.
Si tu es paysan, sur une petite parcelle ou propriétaire de vastes terres, s’il te plait, ne détruis plus les collines et sème 5 arbres pour 1 que tu es obligé d’abattre.
Si tu es agriculteur, renseigne-toi ! Tu peux cultiver sans produits chimiques. C’est ta santé et celle de tes enfants.
Si tu es propriétaire ou chauffeur d’un véhicule, garde un strict contrôle des échappements de fumée et de gaz.
Si tu possèdes une usine, prends les mesures nécessaires pour éviter la pollution ; l’air et l’eau sont pour tous, ils sont ta santé et celle de tes enfants.
Si tu es employé, secrétaire, instituteur, professeur ou étudiant, trie le papier et le plastique pour qu’ils soient recyclés ; il y en aura qui gagneront leur vie avec moins de fatigue et on coupera moins d’arbres !
Si tu contrôles la consommation superflue d’eau et d’énergie la construction de barrages diminuera, il y aura moins de zones inondées, la vie des animaux et des plantes sera protégée et les dommages écologiques se réduiront pour le bien de tous.
Nous tous : trions les déchets,apprenons à le faire !
Pardon pour mon insouciance, mon ignorance, ma facilité, parce que je deviens égoïste et peu solidaire ;
pardon pour le manque de foi qui diminue l’espérance et l’énergie positive.
Communion, UNION COMMUNE : avec moi-même, avec tout être, avec chaque personne, animal, plante avec tout ce qui m’entoure, avec tout l’environnement, mon pays, la terre, le cosmos.
Texte de réflexion et prise de conscience envoyé par Maria Patricia de Medellin (Colombie) en lien avec la pensée aborigène américaine de la Terre Mère