dimanche 27 avril 2014

LA FRANCE DES CHAPELLES

LA FRANCE DES CHAPELLES



La France Des Chapelles

 
Elles n’ont pas la splendeur des cathédrales

Mais elles ont leur âme propre

Elles ne font pas ombrage aux châteaux-forts

Mais elles sont blotties au pied de leurs remparts

Elles sont modestes et humbles

Mais entourées de fleurs sauvages

Elles se découvrent au coin d’un chemin

Comme une halte bienvenue

Elles veillent sur un village

Protectrices, rassurantes,

Elles s’ouvrent aux pèlerins

Qui épuisés, s’assoient sur un banc vermoulu

Elles voient l’affluence des fidèles

Lors des grandes fêtes religieuses

Elles portent l’histoire de notre beau pays

Et les légendes de ses provinces

Elles sont les fondations de ce qui fait l’âme

Et la richesse de notre nation.

dimanche 20 avril 2014

ESPERANCE EN CETTE JOURNEE PASCALE





 
 
La prière des 5 doigts du Pape François

Il y a vingt ans, Jorge Mario Bergoglio, évêque de Buenos Aires et actuel Pape François , a écrit une prière qui est devenue très populaire en Argentine. C’est une prière très simple qui reflète, en fait, le caractère et le style du Saint-Père. Une prière « à portée de la main ». Une prière sur les doigts de la main. Une prière universelle complète et riche.

Le pouce est le doigt le plus proche de vous. Donc, commencer par prier pour ceux qui vous sont le plus proches. Ils sont les personnes les plus susceptibles de revenir à nos mémoires. Priez pour les gens qui nous sont chers est un « doux devoir ».

Ensuite l’index. Priez pour ceux qui enseignent, ceux qui s’occupent de l’éducation et des soins médicaux : pour les enseignants, les professeurs, les médecins et les prêtres [les catéchistes]. Ils ont besoin de soutien et de sagesse afin qu’ils puissent montrer le droit chemin aux autres. Ne les oubliez pas dans vos prières.

Le doigt qui suit est le médium, le plus long. Il nous rappelle nos gouvernants. Priez pour le président, pour les députés, pour les entrepreneurs et pour les administrateurs. Ce sont eux qui dirigent le destin de notre pays et sont chargés de guider l’opinion publique. Ils ont besoin de l’aide de Dieu.

 Le quatrième doigt est l’annulaire. Bien que cela puisse surprendre la plupart des gens, c’est notre doigt le plus faible, et tout professeur de piano peut le confirmer. Vous devez vous rappeler de prier pour les faibles, pour ceux qui ont beaucoup de problèmes à résoudre ou qui sont éprouvés par la maladie. Ils ont besoin de vos prières jour et nuit. Il n’y aura jamais trop de prières pour ces personnes. Nous sommes invités aussi à prier pour les mariages.

 Et enfin, il y a notre petit doigt, le plus petit de tous les doigts, aussi petit que nous devons nous tenir devant Dieu et devant les autres. Comme le dit la Bible, « les derniers seront les premiers ». Le petit doigt est là pour vous rappeler que vous devez prier pour vous-même. Ce n’est que lorsque vous avez prié pour les quatre autres groupes, que vous pourrez le mieux identifier vos besoins et donc prier pour vous.

dimanche 6 avril 2014

DIEU DES TEMPS ANCIENS


 
Dieu des temps anciens
Je suis ce dieu des temps anciens
Dont les villages se blottissent
Aux flancs des montagnes protectrices
Qui  virent tant de barbares parcourir les vallées.

Je me souviens de chaque comte
Défendant son pré carré
Quelques arpents de terre
Sur lesquels des serfs usent leur corps penché.
Passage des armées en toutes saisons
Sombrant parfois dans des défilés étroits,
Devenant statues de glace par le froid ardent
Je les regarde passer, les abandonnant à leur sort funeste.
Pourquoi désirer autant d’une vaine gloire
Ayant abandonné pour des conquêtes
Sans suite et emplies de sang
Hurlant après la lune une terrible défaire.
Lune sur les montagnes
Lumière sur des ombres effrayantes
J'attends chaque nuit
Mon tribut de ces hommes emplis de folie..
Les torrents grondent, la vallée devient fleuve furieux
Crainte devant cette nature
Je suis ce dieu des temps anciens
Régnant sur les montagnes éclairées par la lune.

Daniel Meindre le 6 Avril 2014

 

 

dimanche 16 février 2014

QUE FAIS-TU GRAND-MERE ? par un auteur anonyme

 

 
Que fais-tu grand-mère ?
 J’apprends la patience et l’ennui,
 Le goût de l’instant, la joie de chaque jour,
 J’apprends que la tristesse du cœur est nuage,
 Et nuage aussi est le plaisir …
Que fais-tu grand-mère, assise-là, dehors, toute seule ?
 Eh bien, vois-tu, j’apprends.
 J’apprends le petit, le minuscule, l’infini,
 J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
 J’apprends à être transparente.
 A regarder au lieu d’être regardée.
 J’apprends le goût de l’instant quand mes mains tremblent,
 La précipitation du cœur qui bat trop vite.
 J’apprends à marcher doucement,
 A bouger dans les limites plus étroites qu’avant
 Et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
 Comment est-ce que tu apprends tout cela, grand-mère ?
 J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
 J’apprends avec les nuages.
 J’apprends à rester en place et à vivre dans le silence.
 J’apprends à regarder les yeux ouverts et à écouter le vent.
 J’apprends la patience et aussi l’ennui :
 J’apprends que la tristesse du cœur est un nuage,
 Et nuage aussi est le plaisir :
 J’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
 J’apprends à me réjouir au début du printemps et à la fin de l’automne,
 A voir un arc-en-ciel dans une goutte de pluie
 Et une vie entière dans une gouttelette de soleil qui scintille sur une pierre.
 J’apprends que les chemins se divisent et se perdent,
 Que les regrets sont de petites pierres pointues qui blessent les mains qui les enserrent
 Et qu’il est meilleur que nos mains restent ouvertes …
J’apprends mes erreurs, mes chagrins, mes oublis,
 Et toutes les joies qui se faufilent, poissons d’argent dans la masse de notre vie.
 Grand-mère, je ne comprends pas : pourquoi apprendre tout cela ?
 Parce qu’il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
 A accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée.
 Par ce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées,
 J’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
 J’apprends qu’il n’est pas de temps perdu ni de temps gagné,
 Mais que l’infini est là, dans chaque instant … Cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours.
 J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
 Que leurs yeux se reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
 J’apprends à marcher sur des sentiers étroits sans peur,
 A regarder les montagnes qui se profitent au loin et que je n’atteindrai pas :
 J’apprends les milliers de pas qui ont marché avant moi sur ces même sentiers.
 J’apprends les vieilles traces et les jeunes nuages.
 J’apprends qu’il faut se tenir prêt à partir quand le vent souffle.
 Qu’on avance mieux en se donnant la main.
 Que même un corps immobile danse quand le cœur est tranquille.
 Que la route est sans fin, est pourtant toujours exactement là.
 Et avec tout ça, pour finir, qu’apprends-tu grand-mère ?
 J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, j’apprends tout simplement à être vieille.