samedi 26 novembre 2011

IL PLEUT, IL PLEUT BERGERE * L'INTEGRALE*



Il pleut, il pleut bergère,

Presse tes blancs moutons,

Allons sous ma chaumière

Bergère, vite, allons.

J'entends sous le feuillage

L'eau qui tombe à grand bruit,

Voici, voici l'orage

Voici l'éclair qui luit.

Entends-tu le tonnerre ?

Il roule en approchant,

Prends un abri bergère

A ma droite en marchant.

Je vois notre cabane,

Et tiens, voici venir

Ma mère et ma sœur Anne

Qui vont l'étable ouvrir.
 
Bonsoir,bonsoir ma mère,

Ma sœur Anne bonsoir,

J'amène ma bergère

Près de nous ce soir.

Va te sécher ma mie,

Auprès de nos tisons.

Sœur, fais-lui compagnie,

Entrez, petits moutons.

Soignons bien, ô ma mère

Son tant joli troupeau;

Donnez plus de litière

A son petit agneau.

C'est fait, allons près d'elle

Eh bien, donc, te voilà !

En corset qu'elle est belle

Ma mère voyez-la.

Soupons! Prends cette chaise,

Tu seras près de moi;

Ce flambeau de mélèze

Brûlera devant toi.

Goûte de ce laitage

Mais tu ne manges pas !

Tu te sens de l'orage ?

Il a lassé tes pas.

Eh bien! voilà ta couche :

Dors-y bien jusqu'au jour;

Laisse-moi sur ta bouche

Prendre un baiser d'amour.

Ne rougis pas, bergère,

Ma mère et moi demain

Nous irons chez ton père

Lui demander ta main.

Il pleut, il pleut bergère,

Presse tes blancs moutons,

Allons sous ma chaumière

Bergère, vite, allons.

J'entends sous le feuillage

L'eau qui tombe à grand bruit,

Voici, voici l'orage

Voici l'éclair qui luit.
 
Entends-tu le tonnerre ?

Il roule en approchant,

Prends un abri bergère

A ma droite en marchant.

Je vois notre cabane,

Et tiens, voici venir

Ma mère et ma sœur Anne

Qui vont l'étable ouvrir.
 
Bonsoir,bonsoir ma mère,

Ma sœur Anne bonsoir,

J'amène ma bergère

Près de nous ce soir.

Va te sécher ma mie,

Auprès de nos tisons.

Sœur, fais-lui compagnie,

Entrez, petits moutons.
 
Soignons bien, ô ma mère

Son tant joli troupeau;

Donnez plus de litière

A son petit agneau.

C'est fait, allons près d'elle

Eh bien, donc, te voilà !

En corset qu'elle est belle

Ma mère voyez-la.
 
Soupons! Prends cette chaise,

Tu seras près de moi;

Ce flambeau de mélèze

Brûlera devant toi.

Goûte de ce laitage

Mais tu ne manges pas !

Tu te sens de l'orage ?

Il a lassé tes pas.
 
Eh bien! voilà ta couche :

Dors-y bien jusqu'au jour;

Laisse-moi sur ta bouche

Prendre un baiser d'amour.

Ne rougis pas, bergère,

Ma mère et moi demain

Nous irons chez ton père

Lui demander ta main.

Philippe Fabre d'Eglantine (1755-1794) - Chanson écritre en 1780 à Maastricht. Secrétaire de Danton avec lequel il montera à l'échafaud le 5 Avril 1794 il est aussi l'auteur du calendrier républicain en 1793.



dimanche 20 novembre 2011

LEUR FAIRE UNE PLACE par Philippe WARNIER

Cette prière n'a rien perdu de son actualité....malheureusement !

Seigneur, vois notre angoisse !
Souffre de notre inquiétude.
Nous avons mal à notre jeunesse !
Sa désespérance nous désespère
Et notre impuissance nous accable.

Oui, notre jeunesse est blessée d'une grande blessure.
Elle saigne d'une plaie profonde.
Elle se voit rejetée, elle souffre de se sentir exclue.
"Quelle société, nous crient-ils, avez-vous donc fabriquée
Pour que nous ne puissions y trouver notre place ?"

Et pourtant, Seigneur, vois le sérieux et la fierté de nos enfants
Quand ils deviennent des acteurs
Dans cette société du refus
Et que, pour la première fois, ils se font écouter.

Vois l'humilité et la patience des adultes
Qui inlassablement renouent les fils du dialogue.
Vois l'audace des prophètes
Qui tentent d'inventer un monde nouveau.
Notre monde est si compliqué....
Alors, ne nous lâche pas, Seigneur,
Et que ton Esprit nous inspire le courage de l'avenir !

Philippe WARNIER - Directeur de Prier de 1990 à 1999.

dimanche 13 novembre 2011

HYMNE A NOS POILUS PAR BERNARD DIO LE 11 NOVEMBRE 2011


Nous voilà revenus en ce onze Novembre

Devant ce monument où les noms des défunts

Egrenés dans le vent, la pluie et les embruns
A jamais gravés d'or dans le marbre et dans l'ambre

Nous rappellent le temps de cette horrible guerre.

Il n'en reste plus un de ces guerriers. Naguère

Ils venaient avec nous rappeler à chacun

Leurs moments de détresse ou parfois d'espérance

Sautant de leur tranchée au nom de notre France

J'ai des pleurs dans les yeux , écoutant un à un

Leurs noms que cet automne épèle par respect.

Tous ont rejoint là bas cet Eden des poilus

De ces derniers héros il n'en subsiste plus

Mais gardons leur mémoire un peu comme un regret

De ne plus les voir là pour ce onze Novembre

Saluer le drapeau de notre chère France

Gravons chaque visage et dans l'âme et dans l'ambre

Au nom de leur victoire en lauriers de souffrance.

Pour Le 11 Novembre 2011 à tous nos soldats morts pour nous

Bernard Dio