samedi 27 mars 2010

DIEU AVAIT BESOIN


Dieu avait besoin d'un père pour Son peuple.
Il choisit Abraham (un vieillard !). Abraham se leva.
Dieu avait besoin d'un porte-parole.
Il choisit un timide, qui bégayait ! Moïse se leva.
Dieu avait besoin d'un chef pour conduire Son peuple.
Il choisit le plus petit, le plus faible ! David se leva.
Dieu avait besoin d'un roc pour poser l'édifice.
Il choisit un renégat ! Pierre se leva.
Dieu avait besoin d'un visage pour dire aux hommes l'amour.
Il choisit une prostitué ! Ce fut Marie de Magdala.
Dieu avait besoin d'un témoin pour crier Son message.
Il choisit un persécuteur ! Ce fut Paul de Tarse.
Dieu avait besoin de quelqu'un pour que Son peuple se rassemble
Et qu'il aille vers les autres !
Il t'a choisi, même si tu trembles, même si tu vieillis....
Pourrais-tu ne pas te lever ?
Mgr Jean-Baptiste Pham-Minh-Man,
Archevêque de Saïgon.

dimanche 21 mars 2010

C'EST A MOI



C'est à Moi...Auteur : Michel Quoist

Seigneur, pourquoi m'avez-vous dit

D'aimer tous mes frères les hommes ?

J'ai essayé, mais vers vous je reviens effrayé..

Seigneur, j'étais si tranquille chez moi,

Je m'étais organisé, je m'étais installé.

Seul, j'étais d'accord avec moi-même,

A l'abri du vent, de la pluie, de la boue...

Je serai resté pur, enfermé dans ma tour.

Mais vous m'avez forcé à entr'ouvrir la porte.

Comme une rafale de pluie en pleine face,

Le cri des hommes m'a réveillé.

Comme une bourrasque, une amitié m'a ébranlé.

Et j'ai laissé une porte entr'ouverte...

Les premiers sont entrés chez moi, Seigneur;

Il y avait tout de même un peu de place en mon coeur.

Jusque-là, c'était raisonnable.

Mais les suivants, Seigneur, les autres hommes,

Je ne les avais pas vus derrière les autres.

Ils étaient nomhreux,

Ils étaient misérables;

Ils m'ont envahi sans crier gare, il a fallu faire de la place chez moi.

Plus ils poussent la porte et plus la porte s'ouvre.

Ah ! Seigneur, je suis perdu, je ne suis plus à moi.

Il n'y a plus de place pour moi chez moi.

''Ne crains rien, dit Dieu, tu as tout gagné.

Car tandis que ces hommes entraient chez toi,

Moi, ton Père, moi,ton Dieu,

Je me suis glissé parmi eux.''

dimanche 14 mars 2010

LE SOLEIL SOUS LES NUAGES



Attention chien méchant.
Attention travaux.
Attention chute de pierres.
Attention route glissante.


Partout, des appels à faire attention.


Mais où sont les appels à l'attention
que nous devons aux autres :
les appels à la délicatesse,
les appels au respect,
les appels au partage ?


Je suis distrait, Seigneur.
Comment pourrais-je les entendre, ces appels,
quand je suis préoccupé par ma santé,
enfermé dans mes rêves,
épuisé par mon travail,
fasciné par la télévision…


Pardon, Seigneur.
Et tes appels, Seigneur, les tiens,
les petits signes que Tu m'adresses
à travers les gens proches ou lointains,
les grands signes que Tu m'adresses,
à travers l'exemple des saints,
à travers les messages de ton Evangile,
à travers les invitations à la prière,
tous ces appels ne rencontrent souvent
que mon indifférence…


Pardon, Seigneur.
Apprends-moi, je t'en prie,
à être attentif
à toutes les attentes,
à toutes les souffrances,
à toutes les espérances.
Apprends-moi aussi
à déceler tout ce qui est bien
derrière ce qui est mal,
tout ce qui se cherche
derrière tout ce qui semble acquis,
tout ce qui est neuf
derrière tout ce qui est vieux,
tout ce qui bourgeonne
derrière tout ce qui se fane,
tout ce qui vit
derrière tout ce qui meurt.


Montre-moi, Seigneur,
l'enfant sous le vieillard,
la plage sous les pavés,
le soleil sous les nuages,
et toutes les soifs cachées :
la soif de pureté,
la soif de vérité,
la soif d'amour,
la soif de Toi, Seigneur.
Affine mon regard,
réveille ma capacité d'amour,
ouvre grand mon cœur,
aiguise mon attention,
développe mes attentions,
tourne-moi vers les autres,
tourne-moi vers Toi, Seigneur.

Amen.

Auteur inconnu

dimanche 7 mars 2010

POURQUOI VOUS FAIRE DE LA BILE ?


Vous allez bien ou vous êtes malade.
Si vous allez bien, il n'y a aucune raison de vous faire de la bile.
Si vous êtes malade, pourquoi vous faire de la bile ?
Ou bien vous allez guérir, ou bien vous allez mourir.
Si vous guérissez, vous n'aurez plus à vous faire de la bile.
Mais si vous mourez, pourquoi vous faire de la bile ?
Ou bien vous irez au Ciel, ou bien vous irez en enfer.
Si vous allez au Ciel, vous n'aurez plus à vous faire de la bile.
Mais si vous allez en enfer,
Vous aure tant de boulot à serrer la main de tous vos amis,
Que vous n'aurez plus le temps de vous faire de la bile.
Ordonnance de Samuel Jamile, médecin traditionnel zulu, in Paul Dreyfus "Ces drôles de médecins". Le Centurion.
Source : Mes plus bellies prières - Livre de Guy Gilbert - Editions Philippe REY - 2008