samedi 2 octobre 2010

CHANSON D'AUTOMNE


LES SANGLOTS LONGS
DES VIOLONS
DE L'AUTOMNE
BLESSENT MON COEUR
D'UNE LANGUEUR
MONOTONE.
TOUT SUFFOCANT
ET BLÊME, QUAND
SONNE L'HEURE,
JE ME SOUVIENS
DES JOURS ANCIENS
ET JE PLEURE;
ET JE M'EN VAIS
AU VENT MAUVAIS
QUI M'EMPORTE
DECà, DELà,
PAREIL A LA
FEUILLE MORTE.
Poèmes saturniens.
Paul VERLAINE

Aucun commentaire: