Quand j'attendrai l'autre rive
Auteur : Groupe de prière Jérusalem | |
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Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez pauvre de coeur pour avoir eu besoin de Toi ? Aurai-je laissé mes vaines richesses pour m’ouvrir à ta Parole ? Quand j’atteindrai l’autre rive, Aurai-je été assez doux et miséricordieux pour pardonner, Pour ne pas me venger de celui qui m’a blessé, Pour ne pas juger trop vite celui qui n’est pas comme moi ? Quand j’atteindrai l’autre rive, Aurai-je assez pleuré sur le sort d’une partie de l’humanité ? Aurai-je été assez persécuté pour la justice ? Aurai-je assez tenté d’ajuster notre monde à ce que Tu attends de lui ? Aurai-je été insulté pour Te défendre ? Quand j’atteindrai l’autre rive, Aurai-je gardé un coeur pur, droit, sans hypocrisie, Qui observe ta loi d’amour et qui ne cherche pas à se sauver sur le dos des autres ? Quand j’atteindrai l’autre rive, Aurai-je été un instrument de paix, Pas un partisan de la paix, Pas quelqu’un qui seulement condamne la guerre, Mais qui construit la paix autour de soi, Dans la famille, le boulot, le quartier, le pays ? Ferai-je partie du cortège des Saints ? Aurai-je part à Ton royaume ? La question est ouverte. D’une part, je ne me sens pas encore saint, Pas encore prêt, Trop loin encore de ce programme que Tu m’as fixé, Mais d’autre part je connais ta bonté Je sais que Tu nous veux tous avec Toi Et je Te prie. La vie devant moi est encore longue, Ou courte, je ne sais pas, Mais Tu peux me donner ton aide Pour être un peu plus pauvre, doux, pacifique, pur, miséricordieux. Bref, j’ai besoin de Toi, Ajuste moi à tes vues. Soutiens mes efforts. Si Tu entres dans ma vie dès aujourd’hui, Je sais que mes chances seront plus grandes D’habiter un jour avec Toi |
dimanche 28 octobre 2012
A QUELQUES JOURS DE LA FETE DES MORTS LE 2 NOVEMBRE 2012 UN TEXTE QUI NOUS AMENE A REFLECHIR SUR NOTRE PROPRE VIE : "Quand j'attendrai l'autre rive"
samedi 20 octobre 2012
SI LE CHRIST AVAIT EU UN CHIEN
SI LE CHRIST AVAIT EU UN CHIEN
Fort et gentil comme l'un des miens
Avec un nez tout noir et bien pointu,
Une queue enroulée et du poil dru,
Et deux grands yeux ronds bien tendres
Tout mouillés d'amour et d'ambre.
Avec un nez tout noir et bien pointu,
Une queue enroulée et du poil dru,
Et deux grands yeux ronds bien tendres
Tout mouillés d'amour et d'ambre.

Moi, je suis sûr que, dés qu'il eut vu et senti Jésus,
Ce chien, eh bien ! qu'il fut Dieu, il l'aurait su,
Et que, flairant sa trace quelque part sur la terre,
Il l'eut trouvé et suivi, bien avant Pierre.
Il aurait pleuré de voir Judas si mauvais
Et comme jean, lui serait demeuré tout près.
Ce chien, eh bien ! qu'il fut Dieu, il l'aurait su,
Et que, flairant sa trace quelque part sur la terre,
Il l'eut trouvé et suivi, bien avant Pierre.
Il aurait pleuré de voir Judas si mauvais
Et comme jean, lui serait demeuré tout près.
Mais je sais que Jésus n'avait pas de chien
Car, souvent il fut seul, sans personne, sans rien.
Comme cette nuit-là, au jardin des Oliviers,
Quand à sa douleur les siens l'ont abandonné,
Lui, aux pieds de son Maître, se serait jeté
Et, sans savoir pourquoi, avec lui aurait pleuré.
Car, souvent il fut seul, sans personne, sans rien.
Comme cette nuit-là, au jardin des Oliviers,
Quand à sa douleur les siens l'ont abandonné,
Lui, aux pieds de son Maître, se serait jeté
Et, sans savoir pourquoi, avec lui aurait pleuré.

Sa langue rose aurait léché
Ses doigts crispés, sa main serrée,
Pour qu'il se sentît moins délaissé.
Et quand les soldats seraient arrivés,
Avant que Pierre n'eut tiré son épée,
Sur eux, en rage, il se serait jeté.
Ses doigts crispés, sa main serrée,
Pour qu'il se sentît moins délaissé.
Et quand les soldats seraient arrivés,
Avant que Pierre n'eut tiré son épée,
Sur eux, en rage, il se serait jeté.
Et il aurait alors suivi son Maître
Chez Pilate, Hérode et le Grand Prêtre.
Derrière chaque porte le nez collé,
Comptant les cris et les coups portés,
Il aurait attendu, en regrettant,
De n'être qu'un pauvre chien impuissant.
Chez Pilate, Hérode et le Grand Prêtre.
Derrière chaque porte le nez collé,
Comptant les cris et les coups portés,
Il aurait attendu, en regrettant,
De n'être qu'un pauvre chien impuissant.
Et tout au long de la route vers le Calvaire
Chaque fois que Jésus serait tombé à terre,
Plus vite que Véronique il serait allé,
Malgré les soldats, malgré les coups de pieds,
Lécher la Face de son Maître bien-aimé
Couverte de sang sale et de sueur salée.

Chaque fois que Jésus serait tombé à terre,
Plus vite que Véronique il serait allé,
Malgré les soldats, malgré les coups de pieds,
Lécher la Face de son Maître bien-aimé
Couverte de sang sale et de sueur salée.

Plus tard, tandis que le Christ était à mourir
Au pied de sa Croix, il serait venu s'accroupir,
Et quand Jésus aurait poussé son dernier cri,
Croyant être appelé, comme il aurait bondi !
Sautant comme un fou pour arriver jusqu'à Lui
Et, encore une fois, défendre son ami.
Au pied de sa Croix, il serait venu s'accroupir,
Et quand Jésus aurait poussé son dernier cri,
Croyant être appelé, comme il aurait bondi !
Sautant comme un fou pour arriver jusqu'à Lui
Et, encore une fois, défendre son ami.
Quand Jésus au Sépulcre aurait été porté,
Son chien l'aurait suivi et plus jamais quitté
Et au matin de Pâques, l'ange troublé
Eût trouvé là un petit chien mort,
Trop fatigué d'attendre son Maître qui ne revenait pas,
Et qu'il savait ne jamais revoir ici-bas.
En paix serait donc parti l'ami de Jésus
Car, dans sa petite tête, il eut toujours su que,
Si un homme pouvait avoir besoin d'un chien,
Le Christ, lui, n'aurait plus jamais besoin de rien.
Car, là-haut, une foule d'anges impatients
Devaient aussi l'attendre depuis longtemps.
C'est pourquoi le Maître à ceux à qui il a confié
Un clébard adoré,
Ancien, seul, aveugle, enfant, berger,
Donna des chiens pour que des humains perdus
Puissent trouver en eux un peu d'amitié.
Texte publié par le Père Guy Gilbert dans son livre "Mes plus belles prières".
samedi 13 octobre 2012
DES FEMMES DU TEMPS JADIS AUX FEMMES DU TEMPS PRESENT
En ce début de millénaire il me plait et je le veux
Vous narrer sous la forme d'un lai la vie de ces femmes
Qui ont vécu les temps passés.
Elles savent que leur vie est, comme le champ de leur enfance,
Parfois emplie de ronces, de rhododendrons et de mûres sauvages;
Monde sans chemins tracés et odorant bon l'aventure et l'interdit...
Parfois bien ordonné, fleurs captives, allées au cordeau, bancs
En pierre froide et dure, pergola accueillant roses et passiflores.
Elles aimeraient tant ne jamais se dire dans les temps à venir...
Nous avons le regret du temps passé...le regret de ne pas avoir aimé...
Le regret de ne pas avoir su nous émerveiller...le regret de mille choses
Qui dans une vie sont comme mille étoiles que nous voyons
Sans voir car notre regard oublie de discerner l'essentie.
Comme un fil d'argent qui relie les siècles, il me souvient en ces
Temps dits obscurs de Françoise qui, lors de la Grande Peste sut
Par son dévouement offrir aux autres la lumière de l'éternité.
Temps aussi chantés par Pétrarque qui offrit à Laure une corbeille
De mots si enchanteurs que son regard se voila devant l'offrande.
Temps mystérieux où Yveline hantait la forêt de Broceliande vêtue
D'un brocart bleu roi en soie parcouru de fils d'or et d'argent.
Temps où la France émergeait, fragile et pourtant forte comme
Francette qui, femme libre, avançait, fière dans un monde hostile.
Temps du Haut Moyen-Âge où Isabelle, mystique et sensuelle
Menait hardiment la foule joyeuse se pâmer à la Fête des Fous.
Temps plus anciens encore quand Cicéron, sur les marches de l'Acropole,
Honotait sa fille en dictant à son scribe un poème dédié à Tullia
Temps où la louve romaine laissait Tacite relater la gloire de l'empire
Dans sa villa d'Herculanum où Antonia, douce et généreuse le comblait.
Il me souvient de ce lai du chèvrefeuille narré par Marie de France...
De ce coudrier....et de ces femmes se retrouvant
Par delà l'éternité unies....Rien ne pourra les détacher...
Ni vous sans moi...Ni moi sans vous.
Daniel MEINDRE - 13 Octobre 2012
samedi 6 octobre 2012
LES DEUX PIGEONS PAR JEAN DE LA FONTAINE
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La Fontaine publie cette fable à 68 ans ![]()
Illustration de Gélibert
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